Selon une étude . Les graisses saturées liées à une mortalité accrue

Publié par DKNews le 08-07-2016, 14h35 | 30

La consommation d'acides gras trans ou de graisses saturées comme le beurre, est liée à un risque accru de mortalité, selon une étude menée aux Etats-Unis pendant trois décennies publiée mardi dans la revue médicale JAMA Internal Medicine.

Remplacer ces aliments par des graisses insaturées, dont celles trouvées dans l'huile d'olive, et des poissons gras comme le saumon, réduisent le risque de mortalité, a également déterminé cette étude, confirmant les dernières recommandations fédérales contenues dans le guide diététique 2015-2020.

Le fait de "remplacer les graisses saturées comme le lard, et le gras dans la viande rouge par des graisses insaturées (huile d'olive, de soja ou de colza) peut procurer d'importants bienfaits pour la santé et devrait continuer à être un message clé dans les recommandations diététiques", soulignent les auteurs de l'étude, effectuée sur plus de 126.000 participants pendant 32 ans.

Les chercheurs ont constaté que les acides gras trans, résultant de procédés industriels des matières grasses végétales et en passe d'être éliminés dans l'alimentation, avaient le plus grand impact négatif sur la santé.

Quant aux graisses saturée, comparativement au même nombre de calories provenant des féculents, chaque augmentation de 5% de leur consommation a coïncidé à un accroissement de 8% de la mortalité.

En revanche une importante consommation de graisses insaturées a été liée à une diminution du risque de mortalité de 11 à 19% comparativement au même nombre de calories consommées venant de féculents.

Mais les effets les plus importants sur la mortalité ont été observés chez les personnes remplaçant les graisses saturées par des acides gras insaturés, surtout les graisses poly-insaturées qui se trouvent dans les végétaux (fruits à coques, huiles végétales et certains poissons) qui réduisent le mauvais cholestérol.

Ce changement dans le régime alimentaire s'est spécifiquement traduit durant ces 32 ans dans le groupe étudié par une réduction du risque de décéder de maladies cardiovasculaires, de cancer et de pathologies neurodégénératives comparativement aux participants ayant maintenu un régime riche en graisses saturées.