L'attaquant international algérien de l'Olympique Lyonnais (Ligue 1 française de football) Rachid Ghezzal, dont le contrat expire en 2017, n'a pas encore prolongé mais le président Jean-Michel Aulas s'est dit «optimiste quant à un dénouement favorable», dimanche dans une interview au journal l'Equipe.
«J'ai écrit une nouvelle fois à Ghezzal dernièrement. Nous lui avons fait une meilleure offre et je pense que les choses devraient rentrer incessamment dans l'ordre», a déclaré le premier responsable lyonnais.
Aulas a pointé d'un doigt accusateur «l'entourage» du joueur qui, selon lui, est derrière cette demande d'augmentation salariale, mais il a tenu à faire savoir que «ce n'est pas en insistant pour avoir plus qu'on obtient forcément plus», façon de dire que même s'il tient à garder Ghezzal, l'OL n'est pas prêt à dépasser un certain seuil.
«Ghezzal gagnerait à rester car il est indispensable pour lui de confirmer.
En plus, il serait peut-être préjudiciable pour lui de partir trop tôt», a encore fait savoir Aulas.
Passé par des moments difficiles sous l'ère de l'ancien entraîneur Hubert Fournier, le frère cadet de l'ancien international algérien, Abdelkader, est devenu une pièce indispensable dans le onze lyonnais.
Ghezzal (24 ans) a inscrit 8 buts et délivré 6 passes décisives en 29 apparitions dans le précédent exercice. Il a été élu «révélation de la saison» par les supporters lyonnais et a terminé 3e au suffrage du prix «Marc-Vivien Foé 2016», décerné chaque année par RFI et France 24 au meilleur joueur africain évoluant dans le championnat de France.
Néanmoins, malgré cette belle ascension, le jeune Algérien dit ne pas être estimé à sa «juste valeur», tels que les autres cadres de l'équipe, comme Alexandre Lacazette. Il a donc refusé de prolonger son contrat qui expire en 2017, sauf si l'OL revoit sa proposition.
En attendant un dénouement favorable, Ghezzal a repris les entraînements avec son club formateur le soir du 4 juillet dernier.