Le bureau de campagne de Benflis en France se démarque des "incidents" ayant émaillé un meeting électoral à Marseille

Publié par Dknews le 01-04-2014, 20h13 | 38

La direction de la campagne du candidat indépendant Ali Benflis en France, s'est démarquée des "incidents" ayant émaillé un meeting électoral dimanche dernier à Marseille (sud de la France), évoquant des pratiques d'"un autre âge".

Dans un communiqué rendu public lundi soir et dont une copie a été adressée à l'APS, le bureau de campagne d'Ali Benflis en France a affirmé avoir appris avec "stupéfaction" ce qu'il a qualifié d'"incidents" qui ont lieu lors d'un meeting de la campagne électorale à Marseille, animé par des représentants du candidat indépendant, Abdelaziz Bouteflika.

"Nous dénonçons ces actes anti-démocratiques et ces pratiques d'un autre âge", ont réagi les partisans de Benflis en France, se déclarant être "partisans du débat et de la contradiction dans un climat apaisé loin de la violence et des intimidations". Joint par téléphone, le président de la sous-commission "Marseille" de supervision de l'élection présidentielle du 17 avril prochain, Me Amel Eddine Boulenouar, a déclaré que sa structure n'a pas été saisie sur ce cas précis.

 "Selon des informations vérifiées sur place, il s'agissait de cinq personnes surexcitées qui, scandant des slogans contre le 4e mandat d'Abdelaziz Bouteflika, ont voulu prendre à partie, à la fin du meeting, Amar Ghoul, un des soutiens du président sortant", a-t-il précisé à l'APS.  Me Boulenouar a rappelé que la sous-commission qu'il préside agit en "toute neutralité et transparence" pour assurer le bon déroulement de la campagne électorale et du scrutin.

"Même si nous sommes dans un pays étranger, nous avons la prérogative, en cas de saisine ou d'auto-saisine, d'intervenir pour atteinte aux personnes ou à l'ordre public par des Algériens et remonter l'affaire jusqu'au procureur général d'Alger pour infraction pénale", a-t-il expliqué, estimant que ce cas "exagérément amplifié par la presse, ne méritait pas une telle procédure". Un meeting électoral de soutien à la candidature d'Abdelaziz Bouteflika avait réuni dimanche dernier à Marseille quelques 600 personnes, venues surtout s'enquérir du projet en 14 points destiné à la communauté nationale à l'étranger.