Enfance solidarité : L'action associative, «point d'appui» pour la concrétisation des programmes sociaux

Publié par DKNews le 16-07-2016, 19h15 | 40

La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, a indiqué vendredi à Alger que l'action associative était «le point d'appui pour la concrétisation des programmes sociaux et de solidarité».

Dans une déclaration à la presse lors d'une rencontre organisée au parc zoologique et de loisirs «la concorde civile» à l'occasion de la 1ere célébration de la journée nationale de l'enfance, Mme Meslem a indiqué que l'action associative était «le point d'appui» sur lequel misent les pouvoirs publics pour la mise en oeuvre de leurs programmes sociaux et de solidarité.

La ministre a mis l'accent sur le rôle «central» du mouvement associatif activant en faveur de l'enfance et sur «la forte volonté» des pouvoirs publics d'encourager et d'accompagner l'action associative.

Elle a ajouté que l'Etat a tenu à renforcer toutes les législations nationales et à mettre en place les mécanismes de prévention et de protection en assurant les moyens humains et matériels nécessaires pour la promotion et la protection des droits de l'enfant.

La ministre a souligné à ce propos la nécessité pour tous les acteurs de conjuguer leurs efforts en travaillant conjointement avec l'école, la famille et la société civile.

Elle a en outre souligné que son secteur lancera à la prochaine rentrée sociale «des programmes d'accompagnement» dans les agglomérations urbaines et les cités populaires en associant les cellules de proximité de l'Agence de développement sociale et les associations «afin de promouvoir la culture de citoyenneté, d'accompagner les jeunes promoteurs de projets et de prendre en charge les préoccupations sociales».

La présidente de l'Organe national de protection et de promotion de l'enfance Meriem Cherfi a indiqué de son côté que son organe lancera à la prochaine rentrée sociale «une stratégie sur la protection et la promotion des droits de l'enfant en Algérie», estimant que «la proclamation de la journée nationale de l'enfance en vertu de l'article 146 de la loi no 15-12 relative à la protection de l'enfant «est un nouvel acquis qui vient s'ajouter aux nombreux autres obtenus dans ce domaine».

Le président du réseau algérien de défense des droits de l'enfant «NADA», Abderrahmane Arar a appelé à «l'accélération» de la promulgation des décrets exécutifs de la loi relative à la protection de l'enfant en particulier ceux liés à la protection sociale et judiciaire de l'enfant en vue de définir des mesures d'application sur le terrain.

La loi relative à la protection de l'enfant vient renforcer la protection social et judiciaire des enfants notamment les enfants en danger ou les délinquants soulignant que prés de 32.000 enfants en danger moral sont enregistrés chaque année», a souligné M. Arar.

Le représentant du  Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), Marc Lucet a salué, à cette occasion, «l'engagement clair de l'Algérie» en matière de promotion des droits de l'enfant et de son bien-être, plaçant ce pays, a-t-il dit, parmi «ceux qui accordent un intérêt particulier aux droits des enfants bien que les défis exigent toujours davantage d'efforts dans ce domaine».

Ont participé à cette rencontre organisée par le ministère de la solidarité nationale en coordination avec la réseau «NADA» et placée sous le slogan «Enfant d'aujourd'hui, citoyen de demain», près de 600 enfants et un nombre d'associations nationales et locales de plusieurs wilayas du pays.
La rencontre a été marqué par des ateliers de sensibilisation au phénomene de la violence animés par des spécialistes et des représentants d'associations.