La révision de la Constitution est venue parachever les réformes initiées par le Président Bouteflika

Publié par DKNews le 19-07-2016, 19h31 | 57

Le membre de l'Assemblée populaire nationale (APN) Zebbar Berrabah a indiqué hier à Alger que la révision de la Constitution amendée adoptée par les deux chambres du Parlement en février 2016 «est venue parachever le processus de réformes majeures initiées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika».

Dans une allocution prononcée à l'ouverture d'une Journée parlementaire sur «le rôle et la place de l'institution législative dans la Constitution de 2016», M. Zebbar a précisé que la récente révision de la Constitution «est venue parachever le processus de réformes majeures initiées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika».

Après avoir rappelé que le chef de l'Etat avait veillé à suivre les dispositions de la Constitution par la création d'une cellule de suivi de son application, le député a précisé que «38 lois, dont des lois organiques, ont été mises en place pour s'adapter à la teneur de la révision».

Il a, par ailleurs, précisé que l'organisation de cette Journée parlementaire avait pour but d'élargir le débat et le dialogue et de s'inspirer des expériences mondiales couronnées de succès.

Le président de la commission des Affaires juridiques et administratives et des libertés de l'APN, Ammar Djilani, a, pour sa part, précisé que la récente révision constitutionnelle visait à «réorganiser l'Etat en adéquation avec les mutations de la société algérienne et les développement internationaux».

La révision de la Constitution a «consacré la séparation des pouvoirs, renforcé le rôle du Parlement, donné à l'opposition une place importante et engagé le Premier ministre à présenter annuellement à l'APN la déclaration de politique générale du gouvernement», a-t-il rappelé, soulignant que l'institution législative «s'appuie sur ces mesures introduites par la révision constitutionnelle pour édifier un Etat fort».

Le député Lamine Osmani a, de son côté, affirmé que «la volonté du président de la République d'élargir le champ des libertés individuelles et collectives, qui s'est traduite dans la Constitution, était plus forte que la volonté de la classe politique, toutes tendances confondues».

La députée Bounab Saida a, quant à elle, appelé à «renforcer le rôle du Parlement dans la promotion de la coopération internationale dans le cadre de la diplomatie parlementaire», proposant de laisser aux députés le choix, une fois leur mandat achevé, de réintégrer leur ancien poste, d'occuper un nouveau poste ou de bénéficier de la retraite.