Œuvres cinématographiques : Nécessaire complémentarité entre l'Ego et l'Autre

Publié par DK News le 25-07-2016, 15h44 | 28

Des critiques de cinéma ont insisté, lors d'un colloque ouvert dimanche à Oran dans le cadre du Festival international du film arabe, sur la nécessité d'une complémentarité entre l'Ego et l'Autre dans les oeuvres cinématographiques, dans le sens d'une cohabitation.
 Une telle complémentarité est nécessaire pour consacrer une communication avec l'Autre et créer une cohésion, a estimé le critique de cinéma marocain Mohamed Abed. Dans sa communication sur «La reproduction de la voix de l'Autre dans le cinéma marocain», le critique de cinéma marocain Mohamed Abed a souligné que la différence entre l'Ego et l'Autre dans les oeuvres cinématographiques devait être basée sur «le dialogue des civilisations et non pas le choc», ajoutant qu'il est impératif pour les cinéastes de consacrer la culture d'humanisme. D'une manière générale, Mohamed Abed a soutenu que le thème de l'Autre dans le cinéma arabe a suscité un foisonnement de raisonnements sous différents  angles de vues de chercheurs et observateurs partant, chacun, de sa position méthodologique, cognitive et idéologique.
Pour le romancier égyptien Ahmed Majdi Hemmam, qui a présenté une communication sur «L'image de l'Autre dans le cinéma arabe», l'image de l'Autre dans les oeuvres cinématographiques arabes «reflète la longue relation historique entre l'Orient et l'Occident dans un style stigmatisé induisant à ces personnalités l'histoire des nations dont ils font partie.»
A titre d'illustration, les intervenants lors de ce colloque ont abordé des modèles de films et leur présentation de l'image de l'Autre dont le film palestinien «Omar» du réalisateur Hani Abou Saad et l'oeuvre marocaine «Koul ma touridouhou Leila» (Tout ce que veut Leila) de Nabil Ayouche qui a fait un grand tapage au Maroc et à l'étranger. Les travaux de la deuxième et dernière journée de cette rencontre seront consacrés à l'image de l'Autre dans le cinéma algérien.