Alger : Il tue son beau-frère

Publié par A. Ferrag le 04-04-2014, 17h34 | 59

L’affaire traitée par le tribunal criminel, avait trait à un homicide volontaire perpétré par un jeune commerçant de 39 ans sur son beau-frère âgé, lui, de 42 ans.


Yahia s’est retrouvé avec une dette de 90.000 DA qu’il devait verser à Ahmed, chose qu’il tardait à faire.Ahmed se présente au domicile de Yahia afin de réclamer son dû, ce dernier lui répond qu’il devait patienter un peu mais Ahmed ne l’entend pas de cette oreille. Une dispute éclate entre l’assassin et sa victime. Animé d’une colère aveugle, Ahmed assène plusieurs coups de couteau à son beau-frère qui s’écroule aussitôt par terre, et prend la fuite laissant la victime gisant dans une mare de sang. Cette dernière décédera des suites de ses blessures. 

Dans la même journée l’assassin est arrêté et reconnaît avec regret son forfait. Lors de sa comparution, l’accusé a déclaré à la barre : "Monsieur le président, je ne savais pas ce que je faisais, je ne voulais pas le tuer."Le juge rappelle au prévenu la gravité de son acte.

Le représentant du Ministère public, quant à lui, dresse un violent réquisitoire contre l’accusé, soulignant la férocité du crime qu’il met en évidence par les coups répétés. L’accusé s’était sauvagement acharné sur sa victime. Enfin, il demande à la cour de ne pas prendre en considération les circonstances atténuantes et requiert la perpétuité à l’encontre de l’accusé.

L’avocat de la défense sollicite la clémence de la cour et demande des circonstances atténuantes envers son client. Après délibérations, le président fera lecture de l’enquête sociale de la victime qui ne présente passé judiciaire et qui a grandi et vécu dans un monde sans histoires, bénéficiant ainsi des circonstances atténuantes et le condamne à 16 ans de réclusion criminelle.