Les forces du gouvernement libyen d'union nationale (GNA) ont poursuivi dimanche leur avancée à Syrte après avoir repris le centre de conférences Ouagadougou des mains du groupe terroriste autoproclamé «Etat islamique» (EI/Daech), selon des médias.
Un groupe de combattants pro-GNA tentait de progresser vers le quartier résidentiel n°3, l'un des secteurs où se sont retranchés les éléments de Daech dans le nord de Syrte, après avoir perdu leur QG situé dans le centre de conférences Ouagadougou.
«Les rangs de l'ennemi se sont dispersés alors nous avons profité de la situation pour avancer jusqu'au centre de conférence Ouagadougou et jusqu'au bâtiment de la Banque commerciale» à proximité, a indiqué Mustafa al-Faqih, un des commandants des forces progouvernementales libyennes, cité par l'AFP.
«Avec la volonté de Dieu, nous avancerons vers le reste des secteurs où se trouvent encore l'ennemi», a-t-il ajouté. Plus de 300 combattants progouvernementaux ont péri depuis le début de l'offensive pour reprendre Syrte lancée le 12 mai. Plus de 1.800 ont été blessés.
La Libye alerte l'Italie sur la présence de «terroristes» de l'EI près de Milan
Les autorités libyennes ont prévenu l'Italie de l'existence présumée d'"une cellule terroriste" près de Milan en lien avec un commandant du groupe autoproclamé "Etat islamique" (Daech/EI), selon des médias italiens dimanche.
Des documents découverts par des agents libyens à Syrte (nord), après la prise par les autorités de quartiers généraux de l'EI cette semaine, révèlent l'existence de ce réseau, avancent plusieurs médias italiens, dont le Corriere della Sera.
L'Italie, en niveau d'alerte élevé face à la menace terroriste, craint que des éléments de l'EI venus de Syrte ne traversent la Méditerranée sur des bateaux de migrants, en vue de mener des attaques de "loups solitaires" dans le pays.
Les expulsions d'étrangers soupçonnés de radicalisation se sont multipliées ces dernières semaines.