Non, les héros ne sont pas fatigués. Ni d'ailleurs toutes les bonnes volontés qui président avec une grande efficacité au bon déroulement de cette campagne électorale pour la présidentielle du 17 de ce mois.
Car s'il y a d'un côté les six candidats en course qui enchaînent avec une régularité de métronomes les sorties et les meetings aux quatre coins du pays, il y a également les hommes de l'ombre, ceux restés derrière les coulisses, comme fuyant les «feux de la rampe».
Eux, ce sont les fidèles compagnons des candidats, les gens qui animent leurs permanences, qui veillent à donner une ambiance particulière à ce scrutin, à cette campagne électorale en étant au four et au moulin. Et puis, il y les autres, le gros de la troupe qui veille au grain: les services de sécurité et les hommes de la protection civile, bien discrets et omniprésents.
Car dans cette élection, ou les autres, ici en Algérie ou ailleurs, ces hommes de l'ombre assurent autant la bonne tenue de cette consultation, sa sécurité que son déroulé et son déroulement. C'est donc grâce à ces personnages bien discrets dans leur mission que cette campagne électorale se déroule dans les meilleures conditions possibles.
Et puis, cela permet aux candidats de monter au créneau pour placer leurs pions durant cette campagne électorale où le moindre faux pas est lourd de conséquences. Bien sûr, les électeurs suivent avec curiosité cette campagne électorale et analysent les discours des uns et des autres, et, surtout, le punch et la vista sociale des candidats lors de leurs sorties.
Il est un fait pourtant à relever durant cette campagne électorale: les dépassements ne aussi nombreux pour être cités, et les candidats, tout en étant agressifs sur l'alternance au pouvoir et la protection des intérêts suprêmes de la Nation, restent fair-play.
C'est un bon point au 14e jour de cette campagne électorale qui est, comme nous l'avions déjà souligné dans une précédente édition, très suivie par les observateurs, les médias comme par les politiques à l'étranger.
Car cette élection pèse énormément pour les pays partenaires de l'Algérie, à commencer par les Etats-Unis, l'UE et les pays arabes qui y voient d'ailleurs comme un modèle politique à suivre et à copier pour les pays de la région: stabilité politique, sécurité, démocratie et bonne gouvernance.
L'idéal pour une région hélas menacée par une instabilité chronique.
L'Algérie, îlot de paix et de sécurité dans un continent africain en proie à l'instabilité et menacé par les séditions, doit sortir de ce scrutin encore plus renforcée, plus sage et plus démocratique. C'est en fait une des grandes satisfactions de ce scrutin présidentiel.