Ménopause : les astuces pour ne pas prendre du poids enfin révélées

Publié par DKNews le 24-09-2016, 13h25 | 42

La prise de poids à la ménopause n’est pas une fatalité. Certaines habitudes alimentaires permettent de garder la ligne, révèle une étude américaine.

Plus de la moitié des femmes prennent en moyenne de 3 à 5 kilos à la ménopause. Un passage obligé ? Le bouleversement hormonal peut induire un stockage de l'eau plus important ce qui a pour conséquence une prise de poids en volume.

L'augmentation de la masse grasse associée à une diminution de la masse maigre favorise le stockage des graisses. Sans oublier la baisse de la dépense énergétique liée à l'âge qui vient accentuer, elle aussi, la prise de poids.

Heureusement, il est possible de se délester de cette surcharge pondérale en suivant quelques petits conseils diététiques.

Des chercheurs américains de l’University of Pittsburgh Department of Health and Physical Activity ont suivi 508 femmes post-ménopausées pendant quatre ans. Ils ont examiné leur perte de poids à court terme (6 mois) et plus long terme (quatre ans) pour identifier les habitudes alimentaires qui pouvaient faire la différence entre les femmes qui arrivent à maintenir leur poids et les autres. Les participantes ont été évaluées sur la base de questionnaires détaillant leur alimentation.

 Les chercheurs ont réussi à dégager des constantes dans les comportements alimentaires associés à une perte de poids. D’abord, les participantes qui ont fondu en six mois ont pris l’habitude de manger moins de desserts.

Les volontaires ont également diminué les aliments frits. Parmi les autres astuces qui ont montré leur efficacité : boire moins de boissons sucrées, miser sur les poissons et aller moins souvent au restaurant . Des règles de bon sens, en somme, qu’il est bon de respecter que l’on soit ménopausée ou non.

D’autres conseils judicieux peuvent permettre de garder son poids voire en perdre. On évite par exemple de se resservir à table. On mange assis pour prendre son temps et laisser ainsi notre organisme ressentir la satiété (qui apparaît environ 20 minutes après le début du repas). Cela va permettre de limiter les portions et donc l'apport calorique.


Ménopause : oubliez vos bouffées de chaleur

Pour celles qui préfèrent éviter les traitements hormonaux, d'autres solutions permettent de prévenir ces sueurs intempestives. Plantes, homéopathie, acupuncture...vous avez le choix.

Bouffées de chaleur et acupuncture
Si un symptôme réclame une adaptation de l’organisme, c’est bien celui des bouffées de chaleur. Il est donc logique de faire appel à une méthode basée sur le rééquilibrage des énergies. La ménopause se caractérise par une montée excessive d’énergie « yang » (le chaud, le masculin) vers le haut du corps, qui engendre stress et bouffées de chaleur.

Et par une stagnation du « yin » (le froid, le féminin) dans le bas du corps (pieds froids, jambes lourdes, ventre ballonné). L’interrogatoire, l’observation de la langue et la prise de pouls permettent de choisir le traitement le plus adapté pour retrouver l’équilibre du « qi » (l’énergie).

A quel rythme ?

Compter une dizaine de séances, d’abord deux fois par semaine, puis une fois par semaine, puis tous les quinze jours. Mais certaines femmes sont soulagées en quelques séances.

Quel résultat ?

Quand c’est efficace – les femmes y sont plus ou moins sensibles – l’effet est durable. C’est également intéressant sur les troubles de l’humeur et du sommeil.

Le soja et autres plantes

Le traitement phyto de la ménopause repose sur des plantes mimant l’action des hormones féminines. Il associe des plantes « œstrogéniques » (soja, lin, actée à grappes, sauge, avoine, houblon) et des plantes « progestagènes » comme le gattilier ou la mélisse.

Parfois, il faut aussi traiter le stress. « Un produit qui ne contient que du soja n’est donc pas suffisant, insiste le Dr Bérengère Arnal-Schnebelen. Si les sueurs résistent à une bonne association, j’augmente les doses ou j’ajoute d’autres plantes pour agir aussi sur l’anxiété et le stress, souvent en cause dans leur déclenchement. » Passiflore, fumeterre, valériane… aident par exemple à se détendre et à mieux dormir. La prise de magnésium et de vitamine B6 est souvent nécessaire, car leur carence aggrave les symptômes et l’action relaxante du magnésium est intéressante.

L’assimilation de ces plantes est meilleure quand la flore intestinale est équilibrée. Si vous avez tendance à être ballonnée, il est conseillé d’ajouter au traitement, des pro- ou des prébiotiques.
La phytothérapie apporte un soulagement au bout de dix à quinze jours. Mais si un premier produit ne marche pas, il ne faut pas hésiter à revoir son médecin. Selon le Dr Arnal-Schnebelen, les traitements à base de plantes apaisent, au moins en partie, neuf femmes sur dix.

Bouffées de chaleur et homéo

Près de cinquante médicaments homéopathiques traitent les bouffées de chaleur. Car ce n’est pas tant le symptôme que l’on va tenter d’apaiser, mais la femme qui souffre de ce symptôme. Le traitement homéopathique repose donc particulièrement sur du sur-mesure, difficile à concevoir soi-même. L’homéopathe peut d’ailleurs tâtonner au début, il ne faut donc pas hésiter à retourner le voir si l’on n’est pas soulagée.

La prescription s’effectue en fonction du « terrain » de la femme (est-elle plutôt nerveuse, plutôt lymphatique ?) et des caractéristiques précises de sa gêne (intensité des sueurs, moments de la journée auxquels elles surviennent, autres signes…).