Gabon : Ali Bongo prête serment pour un deuxième mandat

Publié par DKNews le 27-09-2016, 16h29 | 29

Le président gabonais Ali Bongo Ondimaba a prêté serment mardi pour un deuxième septennat, quatre jours après la validation de sa réélection par la Cour constitutionnelle.

Le chef de l'Etat a promis de «consacrer toutes mes forces au bien du peuple gabonais, en vue d'assurer son bien-être et de le préserver de tout dommage, de respecter et de défendre la Constitution et l'Etat de droit».

M. Bongo, 57 ans, a prêté serment devant la présidente de la Cour constitutionnelle, Marie-Madeleine Mborantsuo, qui a préalablement rappelé la décison des neuf juges constitutionnels rendue dans la nuit de vendredi à samedi: Ali Bongo a été élu avec 50,66% des suffrages (172.990 voix) face à Jean Ping (47,24%, 161.287 voix).

Le chef de l'Etat devait ensuite prononcer une allocution devant les corps constitués du Gabon (Parlement, cour constitutionnelle...) et ses invités étrangers.

Quatre chefs d'Etat africains (Mali, Niger, Togo, Sao Tomé) assistaient à la prestation de serment ainsi que les Premiers ministres d'autres pays africains.

L'entourage de Bongo propose un «gouvernement d'ouverture»

L'entourage du président réélu du Gabon, Ali Bongo Ondimba, a proposé un gouvernement d'ouverture mardi, avant l'investiture du président pour un second septennat après sa réélection le 27 août dernier.

«On veut aller vite. Il faut mettre en place un nouveau gouvernement», a déclaré à la presse le porte-parole du gouvernement, Alain-Claude Bilie-By-Nze.

Le porte-parole a évoqué la mise en place d'«un gouvernement d'ouverture en fin de semaine ou au début de la semaine suivante».

Ali Bongo a lui-même lancé un appel à un «dialogue politique» dès la validation de sa réélection par la Cour constitutionnelle, qui a rejeté vendredi la requête de son rival Jean Ping, qui ne s'est pas prononcé sur cette main tendue.

Des présidents africains - Mali, Niger, Togo et Sao Tomé - devaient assister à la prestation de serment de M. Bongo, 57 ans, devant les corps constitués du Gabon (Assemblée, Sénat, Cour constitutionnelle, commission électorale...), a-t-on indiqué à Libreville.