Depuis sa prise en main de la sélection algérienne de football en juillet dernier, le sélectionneur des Verts, le Serbe Milovan Rajevac aura à passer ce soir un véritable test face à la redoutable équipe du Cameroun dans un match prévu à 20h30 au stade Tchaker de Blida rentrant dans le cadre de la première journée des éliminatoires du Mondial 2018.
Lors du dernier match des Verts contre le Lesotho à Blida, Rajevac s'est basé sur une liste des joueurs établie par ses adjoints dont Nabil Neghiz.
Depuis et gardant donc la stabilité de l'équipe dans l'esprit, Rajevac n'a pas trop changé son groupe sauf pour les cas des absents (Mandi et Belkalem blessés et Bentableb suspendu).
N'ayant pas beaucoup de temps, Rajevac pare donc au plus pressé en tentant de se baser sur l'ossature de l'équipe et bien évidement en prenant en compte les « onze » rentrant des matchs des Verts durant cette année et l'année dernière.
Or, il s'avère que la plupart des matchs des Verts étaient contre des équipes moins fortes que celle du Cameoun. Et donc les matchs précédents ne sont pas des matchs référence pour préparer une première entrée en matière des éliminatoires d'un Mondial.
D'autant que tout un chacun en Algérie veut que les Verts se qualifient pour la troisième fois consécutivement à cette compétition mondiale.
Ce qui met encore plus de pression et, sur le staff technique et donc Rajevac et sur les joueurs.
Il est vrai que les joueurs convoqués par Rajevac sont, à l'exception du gardien de but Rahmani, tous expérimentés dans des matchs chocs et à grande pression.
Et ce sera sûrement ce « critère » là qui sera le premier sur lequel se baserait le sélectionneur des Verts pour présenter son « onze » rentant face aux redoutables Lions Indomptables du Cameroun. Cette sélection dont les individualités sont capables d'exploiter la moindre erreur. Et justement, sur ce point là, la défense algérienne est le point faible sur lequel Rajevac a beaucoup travaillé. Et le dernier match amical contre l'USM Blida, disputé mercredi dernier, a permis donc au staff technique d'effectuer une revue de son effectif. Et c'est sûrement lors de la séance d'hier, soir au moment où on mettait sous presse, que Rajevac sert son staff dégageront le « onze » rentrant du match de demain soir.
Ce match a une double importance : la première est de gagner la première rencontre des éliminatoires des poules et la seconde effacer ce signe indien qui poursuit les Verts contre les Lions Indomptables. L'Algérie n'a jamais battu le Cameroun lors de leurs confrontations. Encore faut-il bien préciser que l'Algérie n'a jamais rencontre le Cameroun en Coupe du monde.
C'est donc une première pour cette confrontation algéro-camerounaise. Une victoire pour les Verts serait de bon augure pour la suite des éliminatoires de ce groupe »B » avec la présence de deux autres coriaces formations à savoir le Nigéria et la Zambie. Or, les Slimani et consorts devront se rendre le 7 novembre prochain au Nigéria pour un match en déplacement qui s'annonce des plus difficiles. Ce qui explique pourquoi une victoire à domicile ce soir face au Cameroun est d'importance capitale surtout sur le plan psychologique.
Le dernier match amical des Verts face à l'USMB a permis d'avoir une idée sur le « onze » que pourrait aligner Rajevac ce soir. Et des probabilités, on notera le onze suivant : M'bolhi (ou Asselah), Zeffane, Ghoulam (Khoualed), Cadamuro, Medjani, Taider, Abeid (ou Guedioura), Brahimi, Feghouli (Soudani), Mahrez, Slimani. Mais, bien évidement, le dernier mot revient à Rajevac sert ses collaborateurs car étant les seuls à connaitre parfaitement les dispositions des uns et des autres.
On sait bien que la ligne défensive camerounaise est réputée instable et c'est sur ce point là, que les Verts se doivent de prendre l'avantage avec une ligne d'attaque algérienne bien redoutable. C'est l'équipe la plus prolifique dans les éliminatoires de la CAN. Un signe qui ne trompe pas, mais attention aussi à l'autre côté, à savoir l'adversaire. Car sa ligne d'attaque est composée des joueurs qui, individuellement, peuvent faire la différence à tout moment. Cadamuro, Medjani et leurs compatriotes sont donc bien avertis...
S.B.