Coopération décentralisée : Une délégation dunkerquoise à Annaba avant la fin de l’année

Publié par DKNews le 14-10-2016, 18h48 | 42

Une délégation dunkerquoise, composée de représentants de la Communauté urbaine de Dunkerque (CUD), du MEDEF, de la Chambre de commerce et d’industrie et du mouvement associatif, se rendra à Annaba avant la fin de l’année 2016.

Cette mission procédera à l'identification des actions qui seront développées dans le cadre de la redynamisation de la coopération décentralisée entre les villes d’Annaba et de Dunkerque, liées par un protocole de jumelage, a appris vendredi l’APS auprès du consulat général d’Algérie à Lille.

A cet effet, une réunion co-présidée par le consul général, Rachid Belbaki, et la vice-présidente de la CUD, Karima Benarab, a été tenue jeudi à Dunkerque, sous l’animation du Cefir, une association qui participe depuis 1975 au «vivre ensemble» à Dunkerque et dans la région Nord-Pas de Calais.

Outre le consul général d’Algérie à Lille, président de la délégation ont pris part à cette réunion le vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie d’Annaba, Djamel Daoudi, le président du groupe Derrouiche, Mehdi Derrouiche, et le consul général-adjoint, Lounès Hadji.

La délégation française était conduite par la vice-présidente de la CUD, Karima Benarab, accompagnée du président du MEDEF Côte d’Opale, du président de la Commission industrielle de la Chambre de commerce et d’industrie, du chargé de développement logistique et industriel, Grand Port Maritime de Dunkerque, et du président et SG du Cefir.

Au cours des travaux, le consul général a mis en relief «l’intérêt mutuel des deux parties» pour la relance des projets de coopération inscrits dans le cadre de la coopération décentralisée, a indiqué la même source précisant que M. Belbaki «a mis en évidence les opportunités et les similitudes que présentent les deux territoires tels que les pôles sidérurgiques et industriels, universitaires et portuaires».

Après un bref rappel sur la situation politique et économique de l’Algérie, il a souligné «tout ce qui unit» les deux pays, et l’attractivité que présente le marché algérien pour les opérateurs économiques de l’agglomération dunkerquoise, sur le plan énergétique et fiscal, ainsi qu'en matière de la main-d’£uvre, de l’accès au foncier et des infrastructures de base pour la mise en place d’un «partenariat gagnant/gagnant».

Les membres des deux délégations ont retenu, à cet effet, des axes de coopération décentralisée liés notamment à la coopération inter-universitaire, portuaire entre les ports d’Annaba et de Dunkerque, et aussi à la coopération industrielle et sidérurgique.

Il a été également question de développer la coopération dans d'autres secteurs comme la formation professionnelle et la jeunesse, la gestion urbaine (déchets, services, urbanismeà), la coopération inter-hospitalière, ainsi que l’intégration des compétences binationales pour l’accompagnement de la mise en £uvre de ces actions.

Des témoignages «positifs» et «constructifs» ont été exprimés, lors des débats, sur des projets réussis à Annaba à l’image de la société Somarail.

Celle-ci a décidé de développer ses activités à Annaba par la conclusion d’un partenariat avec un groupe algérien pour une co-production et les exportations vers le continent africain, a-t-on ajouté.