Démissions et limogeages des coachs : Les responsables des clubs manquent de forces!

Publié par Saïd Ben le 16-10-2016, 18h31 | 28

Alors que trois coachs ont déjà quitté leurs clubs respectifs cette saison 2016/-2017, à savoir le CR Bélouizdad, l'USM Alger et la JS Saoura, les deux premières cités pourraient bien refaire le coup avec les démissions de Jean-Michel Cavalli de chez les Noir et Rouge et Alain Michel pour les Rouge et Blanc au moment où Djamel Menad du MC Alger, l'a échappé belle grâce à la « volonté  de ses joueurs qui ont juré de gagner leur derby face à l'USMA» pour le sauver et c'est chose faite ! Deux autres clubs risquent aussi de « perdre » leurs coachs respectifs à savoir la JS Kabylie et l'ES Sétif.

En effet, aussi bien Kamel Mouassa côté club kabyle que Abdelkader Amrani, côté des Hauts- Plateaux ont déclaré que « si c'est moi le problème, je suis prêt à partir...».
En d'autres termes, les deux techniciens mettent leurs présidents respectifs dans de bonnes conditions pour les faire démissionner.

Là, il faut bien reconnaître qu'à cette allure, cela risque de devenir une « banalité » que de voir chaque semaine un coach quitter son club en Ligue 1 dite « professionnelle ».Car, de ce côté, la Ligue 2 vient de battre le record des limogeages alors qu'on n'est qu'à la 6e journée puisque pas moins de sept techniciens ont quitté leur club, soit à quelques semaines un peu plus qu'un coach par journée !!! Et c'est la faute à qui ? Bien évidement aux résultats, disent les responsables ! Or, ces mêmes responsables qui mettent tout sur le compte des résultats et la « pression » exercée par les supporters pour limoger leurs coachs, ne peuvent-ils pas sensibiliser leurs fans que lorsqu'on change d'effectif, les résultats n'arrivent pas tout de suite.

Et c'est là, qu'il faut reconnaître que sur ce point là les responsables des clubs sont « faibles ».
Car, dans un club professionnel, un vrai, les responsables du bureau font toujours de leur mieux pour aider le staff technique à atteindre les objectifs pourtant tracés par eux-mêmes ! Eh bien, malheureusement chez nous, c'est plutôt l'inverse : des responsables songent de suite à changer de coach dans la perspective d'avoir des résultats, comme si celui qui connaît mieux les joueurs ne sait plus les coacher et il va falloir ramener un « novice » par rapport à la connaissance des éléments pour retrouver, comme par enchantement des résultats immédiats ! Et dans ce cas de figure, le seul président qui a bien compris la « donne » refuse catégoriquement de changer son coach quels que soient les résultats.

Et c'est bien évidement le président Mohamed Laïb de l'USM El Harrach.
Boualem Charef jouit vraiment de la confiance de son président qui l'a de tout temps soutenu dans les moments les plus forts où la pression était à son maximum.
Il est utile de noter qu'heureusement, pour le moment, ni Malek (CRB), ni Haddad (USMA), ni Hannachi (JSK), ni Hammar (ESS) n'ont accepté les démissions ou les « intentions de démission » de leurs coachs respectifs, mais ce que nous avons appris dans notre championnat, c'est que lorsque le président, à part Laïb, soutient son coach sous pression constante, il est «certain» qu'au bout de deux ou au maximum trois faux pas, ce coach est prié de quitter la barre technique. Espérons donc que ce serait l' «exception» cette fois-ci avec ce groupe de coachs qui ont voulu « démissionner» que de l’être...

S.B.