L'Union nationale de la Jeunesse algérienne (UNJA) a tenu lundi une rencontre nationale au cours de laquelle les participants ont annoncé à l'unanimité le retrait de confiance au président de la commission nationale de préparation du 8e congrès, installé il y a deux ans, et l'élection d'un nouveau président.
«En continuité de la rencontre des secrétaires généraux et des membres du Conseil national organisée le 3 septembre 2016 à Tizi Ouzou, l'UNJA a tenu une réunion au siège du secrétariat national de l'UNJA au cours de laquelle il a été décidé à l'unanimité le retrait de confiance au frère Mahi Mokhtar et l'élection du frère Mahieddine Saadi, nouveau président de la commission nationale de préparation du 8e congrès en présence d'un huissier de justice», a indiqué l'Union dans un communiqué dont une copie est parvenue à l'APS, précisant que toutes les mesures nécessaires ont été prises pour la tenue d'un congrès fédérateur au courant des deux prochains mois».
L'UNJA a décidé également au cours de cette rencontre à laquelle ont pris part des représentants de 35 wilayas (secrétaires généraux et membres du Conseil national) de créer une instance consultative pour les cadres et les compétences de l'union, affirmant que la commission avait pour objectif la «préparation d'un congrès fédérateur auquel tout militant a le droit de participer et de contribuer à sa réussite et oeuvrer au rajeunissement des structures de l'union pour assurer sa pérennité».
Le communiqué a souligné que le «l'UNJA doit renouer avec ses activités et pour ce faire il convient de conjuguer les efforts avec tous les acteurs économiques et sociaux en Algérie, notamment le Forum des chefs d'entreprises dont le rôle est essentiel dans la relance du développement économique en particulier en cette période difficile marquée par la chute des prix des hydrocarbures».
Par ailleurs, l'UNJA salue les «positions de l'Algérie vis-à-vis des causes justes» et soutient sans réserve le «principe de non ingérence dans les affaires intérieures des Etats».
L'union «salue également la consécration de Tamazight en tant langue nationale et officielle et la création du Conseil supérieur de la jeunesse».
«En reconnaissance à ce qu'il a apporté à l'Etat algérien en termes de paix, de réconciliation nationale et de développement, nous appelons la communauté internationale à récompenser le président de la République, le moudjahid Abdelaziz Bouteflika du prix Nobel de la paix» pour les réalisations historiques accomplies, notamment la réconciliation nationale devenue une référence pour les peuples à travers le monde».