Développement humain en Algérie : «Importantes avancées» pour rattraper les déficits sociaux

Publié par DKNews le 25-10-2016, 17h32 | 45

L'Algérie, grâce à sa politique de développement humain, a enregistré des «avancées importantes» permettant de rattraper les déficits sociaux et d'améliorer le niveau de vie de la population, indique le rapport de l'Algérie 2000-2015 sur les Objectifs du millénaire pour le Développement (OMD).  «Ainsi, le PIB par habitant a augmenté en volume de 2% par an. 

La consommation des ménages, en relation notamment avec la création d'emploi et les hausses salariales, a substantiellement augmenté (4,9% par an en volume)», précise le rapport rendu public à l'occasion de l'anniversaire de la Journée de la diplomatie algérienne et de la Journée des nations Unies. 

Selon le document, «bien qu'encore prégnantes, les inégalités ont été globalement réduites : la part des 20% de la population qui consomment le moins passant de 7.8 % en 2000 à 8.4% en 2011», rappelant que le salaire national minimum garanti (SNMG) «a augmenté de 200% entre 2000 et 2014». 

Le rapport note que l'indice de développement humain du PNUD (IDH) «a régulièrement augmenté, permettant à l'Algérie d'intégrer, à compter de 2010, la catégorie des pays à développement humain élevé et d'améliorer son classement avec un gain de 24 places entre 2000 et 2014, passant du rang 107 au rang 83», rappelant que l'Algérie fait également partie des 10 pays dont l'IDH a «le plus progressé entre 1970 et 2010».

Les préoccupations des jeunes au coeur des politiques du pays

Le rapport relève, par ailleurs, que les préoccupations de la jeunesse, «composante vive de la société, sont placées au c£ur des politiques de toutes les institutions du pays». 

«Cela s'observe dans l'emploi et l'insertion professionnelle des jeunes, et l'approfondissement de la réforme du système éducatif dans tous ses segments, notamment le système de formation et d'enseignement professionnels», souligne le document. 

A ce titre, l'accessibilité à ce dernier a été «élargie» à toutes les catégories de la population, dont celles à besoin spécifique (personnes handicapées physiques, jeunes en danger moral, populations en milieu carcéral, femmes au foyer, et jeunes femmes rurales). 

«A ces programmes s'ajoutent la dynamisation de l'espace social et de l'environnement des jeunes, la promotion de la vie associative et de la participation citoyenne, et la lutte contre tous les extrémismes, l'endoctrinement et les fléaux sociaux», ajoute-il.  Le rapport relève des progrès «indéniables», mais souligne que les défis à relever «restent néanmoins nombreux et de multiples faiblesses structurelles sont encore prégnantes».

  Au plan économique, le rapport indique que «ces déficiences se retrouvent notamment dans la faible diversification économique, la mono-exportation d'une ressource non renouvelable, la dépendance des importations, la forte sensibilité aux chocs exogènes». 

Au plan social, le document estime que les politiques menées (éducation/formation, santé, logement, soutien au pouvoir d'achat, emploi, protection sociale), qui mobilisent des ressources financières importantes de l'Etat, «gagneraient à améliorer l'accessibilité aux différents programmes qui y sont rattachés».