L'armée colombienne a accusé la guérilla de l'ELN d'avoir "assassiné" jeudi deux camionneurs, au moment où l'ouverture prévue de pourparlers entre le gouvernement et l'ELN était repoussée dans l'attente de la libération d'un otage.
"Un acte terroriste contre deux camions civils" a été commis dans le département d'Arauca, dans le nord de la Colombie, a déclaré à l'AFP le colonel Miguel Angel Rodriguez, un responsable de l'armée de terre dans cette région.
"Les camions ont été incendiés et les conducteurs ont été assassinés par des membres de l'ELN", a-t-il dit. Quelques heures plus tôt, le président colombien Juan Manuel Santos a repoussé le lancement du dialogue de paix prévu jeudi à Quito avec l'Armée de libération nationale (ELN), deuxième guérilla de Colombie, jusqu'à la libération d'un otage retenu par cette organisation.
"J'ai donné des instructions à l'équipe des négociateurs avec l'ELN de suspendre leur voyage à Quito", a déclaré M. Santos à Bogota. Un dialogue formel "avec ce groupe reste retardé jusqu'à ce que soit libéré sain et sauf Odin Sanchez", un ancien député détenu par la guérilla, a indiqué le président colombien.