Maghreb : l’importance de l’amendement de la constitution pour se mettre au diapason des mutations

Publié par DKNews le 30-10-2016, 18h49 | 46

Les participants à une rencontre sur «l’amendement de la constitution dans les pays maghrébins à dimensions et contenus’’, ouverte dimanche à El-Oued, ont souligné l’importance que revêt l’amendement de la constitution pour se mettre au diapason des mutations actuelles que connaissent les pays du Maghreb.

Le doyen de la faculté de droit et sciences politiques, Dr Mekki Derradji, directeur de la rencontre, a indiqué dans son intervention, que les amendements constitutionnels adoptés par les pays maghrébins, notamment en Algérie (Constitution de 2016) ont été nécessaires pour répondre aux attentes de leurs peuples, pour se mettre au diapason des mutations actuelles et répondre aux exigences sociopolitiques et économiques.

«Les amendements ou perfectionnement constitutionnels ont occupé une place de premier plan dans leur volet académique et scientifique pour mettre en valeur la réalisation de ces amendements, d’une part, et braquer les lumières sur leurs contenus et dimensions, et leur impact positif sur les peuples, d’autres part», a ajouté l’intervenant.

Les participants examineront lors de cette rencontre de deux jours d’autres questions inhérentes à la conformité des amendements constitutionnels avec les mutations à échelle internationale, leur réponse aux attentes du citoyen, notamment en matière de consécration de l’Etat des institutions, la protection des droits, libertés, dimensions et acquis sociopolitiques et économiques de ces amendements, selon les organisateurs.

Ces questions seront traitées en axes afférents à l’étude des constitutions des pays du Maghreb, préambule, principes généraux régissant la société, organisation des trois pouvoirs, droits et libertés, devoirs, contrôle et institutions consultatives, dispositions de la révision constitutionnelle.

Cette 5ème rencontre, est organisée par la faculté des droits et sciences politiques de l’université Chahid Hamma Lakhdar d’El-Oued, en collaboration avec la fondation allemande Hans-Seidel et le laboratoire des politiques générales et l’amélioration du service public en Algérie.