Valorisation des déchets: La direction des centres d’enfouissement à Oran implique le mouvement associatif

Publié par DK News le 02-11-2016, 17h52 | 61

 Une dizaine d’associations des plus actives dans le domaine de l’environnement à Oran ont rejoint, récemment, le cercle des «amis de l’EPIC de gestion des centres d’enfouissement technique de la wilaya d’Oran», a-t-on appris auprès de la directrice de l’EPIC.

Suite à une rencontre avec ce groupe d’associations dont «Santé Sidi El HOuari (SDH), «Ness El Kheir», «Chabab el Bahia» et «Association des jeunes intellectuels d’Oran», le «club des amis de l’EPIC CET d’Oran» a été créé dans la perspective d’entamer un large programme de sensibilisation dans les différentes communes d’Oran, sur différents sujets en rapport avec la collecte des déchets, notamment la valorisation de ces derniers.

«Avant de se lancer dans des opérations de tri sélectif, il est nécessaire de faire tout un travail de sensibilisation avec la population», a souligné Dalila Chellel ajoutant que la coopération avec le mouvement associatif ne peut être que bénéfique pour l’EPIC.

Le tri sélectif n’est plus un choix, mais une nécessité qui s’impose, note le responsable rappelant que c’est le seul moyen pour lutter contre la saturation «trop rapide» des casiers des CET, notamment celui de Hassi Bounif, plus grand centre d’enfouissement des déchets ménagers à la wilaya d’Oran.
Bien que la durée de vie moyenne des casiers est estimée à une dizaine d’années, le premier casier du CET de Hassi Bounif est arrivé à saturation trois ans seulement après sa mise en exploitation, a-t-elle relevé.

L’espace encore disponible au niveau des trois CET que compte la wilaya d’Oran, à savoir ceux de Hassi Bounif, d’El Ançor et d’Arzew (récemment réceptionnés) devra servir jusqu’en 2030, «après quoi, il va falloir trouver d’autres assiettes foncières pour l’installation de nouveaux CET», a-t-elle encore souligné.Pour cette responsable, le tri sélectif reste la meilleure alternative pour optimiser la durée de vie des casiers existants.

«Si nous optons pour le compostage des déchets organiques qui représentent 60% de la masse des ordures ménagères, en plus de quelque 30% des déchets secs (papiers, plastique et métaux), ils nous restera que de petites quantités de déchets à enfouir», a expliqué Mme Chellel.

Même si l’expérience du tri sélectif à Oran reste limitée, avec seulement 3 quartiers: «AADL» et «Akid Lotfi», lancée par le bureau d'Oran de l'organisation non gouvernementale «Régions of climate» (R20) et hai «Riad» par le groupe Hasnaoui, les espoirs sont grands pour la voir s’élargir et se multiplier, a-t-on souligné.