Le président Bouteflika : Le souffle de la révolution de novembre «L’Algérie de Novembre travaille aujourd’hui à relever ses propres défis»

Publié par DK News le 02-11-2016, 18h29 | 74

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a indiqué dans un message que l’Algérie de Novembre travaille aujourd’hui à «relever ses propres défis», de façon à préserver sa sécurité dans un environnement régional «perturbé».
«L’Algérie de Novembre travaille aujourd’hui à relever ses propres défis, de façon à préserver sa sécurité dans un environnement régional perturbé, à maintenir la croissance et le développement grâce à la diversification de son économie et à la maîtrise des nouvelles technologies de la connaissance, et afin de garantir à son peuple la justice sociale et la solidarité nationale», a-t-il souligné dans un message «exclusif» publié par le mensuel Afrique Asie  dans son numéro de novembre.

Le chef de l’Etat, faisant état de l’»inestimable» acquis de l’esprit de Novembre, a précisé qu’en Algérie, «c’est le souffle de la Révolution du 1er novembre 1954 qui a animé l’élan de la reconstruction d’un pays dévasté par la guerre coloniale», relevant que «grâce à sa détermination, le peuple algérien a réussi, en quelques années, à promouvoir une politique fructueuse et prometteuse de développement économique». «Plus tard, c’est avec l’exemple et l’esprit de la révolution de Novembre que le peuple algérien et son Armée nationale populaire, héritière de l’Armée de libération nationale, ont réussi à sauvegarder l’Etat et les acquis de la nation au cours de la tragédie nationale»,a-t-il affirmé, soulignant que l’Algérie «a su dépasser cette terrible épreuve grâce à la communion de ses enfants autour de la réconciliation nationale, grâce à laquelle, la paix a été rétablie, l’unité nationale consolidée et le développement relancé». Cependant, a-t-il fait observer, l’importance de ces défis «n’a guère détourné l’Algérie de ses devoirs au sein de la communauté internationale», notamment dans ses espaces d’appartenance historiques, géographiques et culturels.

Dans ce contexte, le président de la République a indiqué que l’Algérie travaille «résolument» à la mise en œuvre de l’accord de paix au Mali, signé à Alger, comme elle contribue «activement» au processus de règlement de la crise libyenne sous l’égide des Nations unies. «Elle demeure constante dans sa solidarité avec le peuple palestinien en lutte pour l’édification de son Etat indépendant et souverain, tout comme elle appuie avec rectitude le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination sous l’égide des Nations unies», a-t-il ajouté. Sur le plan de la lutte contre le terrorisme, le chef de l’Etat a rappelé que l’Algérie est également «partie prenante» dans la solidarité internationale «grandissante» face à «l’horreur du terrorisme, dont elle a longtemps souffert seule».

Lutte contre le terrorisme: l’Algérie plaide pour une action mondiale
«Dans ce cadre, a-t-il dit, elle plaide pour une action mondiale contre ce crime abject, sous l’égide de l’Organisation des Nations unies, et elle partage son expérience en matière de dé-radicalisation et de réconciliation pour l’extirpation des racines de ce fléau contemporain».
Il a précisé, in fine, que «ce sont-là quelques repères et quelques rappels de ce qu’aura été la révolution de novembre 1954 et de ce qu’est l’Algérie indépendante», qui a restauré l’Etat et «l’a irrigué de ses nobles valeurs».

Le président de la République a tenu, à l’occasion de la célébration du 62e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération, à «renouveler, au nom du peuple algérien, notre profonde reconnaissance aux peuples frères et amis à travers tous les continents, qui ont soutenu notre cause à un tournant majeur de notre histoire».

«Notre reconnaissance demeure forte aussi envers les personnalités amies, y  compris françaises, et elles furent nombreuses, qui ont été solidaires avec notre combat et y ont parfois même pris part», a-t-il affirmé, soulignant que pour les Algériens, «l’aura dont bénéficie toujours la Révolution de Novembre auprès de nombreux peuples et de nombreux amis est un motif de fierté, et une raison supplémentaire de la reconnaissance envers ceux qui ont libéré la patrie».

Pour le président Bouteflika, «chaque commémoration de notre glorieuse Révolution est communion fervente à la mémoire de nos glorieux martyrs, ainsi que de reconnaissance envers nos vaillants moudjahidine et moudjahidate», indiquant que «tous ces héros demeureront pour nos compatriotes, l’exemple à suivre au service de la patrie, de son développement et de sa notoriété».

«La Révolution du 1er novembre a restauré : l’Etat algérien souverain»

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a affirmé que la Révolution du 1er novembre 1954 «a restauré l’Etat algérien souverain», soulignant qu’elle a également contribué à accélérer la décolonisation d’autres pays.

«Couronnant plus d’un siècle de résistance d’un peuple fier, à l’histoire riche et plusieurs fois millénaire, la révolution de Novembre a restauré l’Etat algérien souverain et lui a transmis ses nobles principes et objectifs qui constituent le socle immuable de l’Algérie indépendante», a expliqué le chef de l’Etat dans un message «exclusif» publié par le mensuel Afrique Asie dans son numéro de novembre. Il a précisé, dans ce message, qui ouvre un numéro spécial à l’occasion du 62e anniversaire, que par-delà ses frontières nationales, la révolution du 1er novembre 1954 «a contribué à accélérer le cours de la décolonisation à travers le monde».

«C’est désormais un fait établi que le combat du peuple algérien a accéléré l’accession à l’indépendance de colonies françaises en Afrique. Par la suite, l’exemple de la révolution de Novembre et la solidarité active de l’Algérie indépendante ont contribué à la victoire d’autres peuples africains frères qui ont pris les armes pour leur libération, notamment dans les anciennes colonies lusophones», a tenu à indiquer le président Bouteflika, soulignant que le combat libérateur a été une «épopée» saluée à travers le monde.

Une «épopée», a-t-il dit, «grâce à laquelle la volonté et la détermination du peuple algérien ont brisé le joug colonial, au prix d’un million et demi de martyrs et de millions de citoyens qui ont souffert l’horreur de la torture, la douleur du déracinement et le dénuement total».

Il a rappelé que les sacrifices du peuple algérien en lutte «ont également reçu un écho à l’intérieur même des Nations unies», soutenant que «l’histoire témoigne que c’est le soulèvement de la population des villes algériennes en décembre 1960, pour rappeler que la révolution de Novembre était bien la sienne qui a enfanté le même mois de la fameuse résolution 1514 proclamant les droits des peuples colonisés à l’indépendance».

C’est dans cet esprit que le chef de l’Etat a indiqué que l’Algérie indépendante, revenue dans le concert des nations, «agira et militera pour le triomphe des causes justes sur l’oppression, à l’image de sa contribution à l’expulsion du régime de l’apartheid de l’Assemblée générale de l’Onu et de sa solidarité agissante avec les pays de la ligne de front en Afrique australe». «A l’image, aussi, de son rôle dans l’accès de feu le président Yasser Arafat à la tribune des Nations unies pour y plaider les droits du peuple palestinien», a-t-il ajouté, précisant que «c’est aussi dans la fidélité du message de sa révolution libératrice que l’Algérie à milité, durant de longues années, pour que l’indépendance des pays du Tiers-monde soit confortée par un ordre économique mondial plus équitable».

Il a expliqué que la légitimité de cette cause que «l’Algérie a plaidée, avec d’autres pays amis, au sein du mouvement des pays non-alignés et à l’intérieur de l’Organisation des Nations unies, se confirme encore jusqu’à ce jour».