Tlemcen : le 167e bataillon d’artillerie anti-aéronefs baptisé du nom du chahid Hanafi Mohamed

Publié par DKNews le 16-11-2016, 18h49 | 133

Le 167e bataillon d’artillerie anti-aéronefs/38e régiment d'infanterie mécanisée, situé sur la route de Sidi Djillali (Tlemcen) a été baptisé, mardi, du nom du chahid Hanafi Mohamed dit "Kara".

Cette cérémonie, présidée par le chef de cellule d’artillerie anti -aérienne de la 2e région militaire, le colonel Rezaiguia El Wardi, intervient dans le cadre de la mise en oeuvre des décisions du haut Commandement portant baptisation des unités et structures de l'ANP aux noms des chouhada pour perpétuer leur mémoire.

Dans une allocution pour la circonstance coïncidant avec la célébration du 62e anniversaire du déclenchement de la glorieuse guerre de Libération nationale, le colonel Rezaiguia a souligné devant des autorités locales, des membres de la famille du chahid et de représentants de la famille révolutionnaire, que la baptisation des structures militaires aux noms des vaillants chouhada est un honneur et à la fois une lourde responsabilité pour les éléments de l’ANP appelés à oeuvrer à la stabilité et la prospérité de l’Algérie par fidélité aux martyrs.

Pour sa part, le commandant du 167e bataillon d’artillerie anti-aéronefs, le colonel Fefou Hocine a souligné que cette baptisation du nom du chahid Hanafi Mohamed incite les cadres et éléments de cette unité à redoubler d’efforts dans l'accomplissement  de leurs missions sacrées que sont la défense de la souveraineté nationale et la contribution à la paix et la stabilité du pays.

Le chahid Hanafi Mohamed, né en 1920, avait adhéré, en 1947, à l’Association des ulémas musulmans algériens avant de rallier, en 1955, les rangs de la glorieuse Armée de libération nationale (ALN)  participant à plusieurs opérations militaires contre les forces de l’occupant français.
Il devint commandant d’une section spécialisée dans l'acheminement des armes à travers les frontières ouest.

Il tomba au champ d’honneur avec de nombreux compagnons d'armes en 1958 dans une bataille contre l’armée coloniale française, qui a duré toute une journée dans la zone de Boughdou à Sebdou (Tlemcen).