
Le secrétaire général du parti El-Islah, Filali Ghouini, a appelé samedi à partir de Boumerdes à la constitution d’un "consensus national soutenu par une base populaire large" garante de sa réussite en vue de sortir le pays des nombreuses crises auxquelles il est confronté.
"Seul un consensus national soutenu par une base populaire large est apte à mettre un terme au blocage politique en cours", a soutenu M. Filali qui intervenait dans un meeting l’ayant réuni avec des cadres et militants de son parti.
Il a estimé, en outre, que la consécration d’élections démocratiques et honnêtes passe par "l’offre de davantage de garanties politiques de la part du pouvoir en place, lesquelles (garanties) restitueront l’espoir des boycotteurs et les ramèneront vers l’action politique, en s’impliquant dans la constitution d’assemblées élues fortes et crédibles."
Apres avoir réitéré la positon de son parti contre la politique de la "chaise vide" et en faveur des élections, le chef de file d’El Islah a affirmé que sa formation politique "sera au rendez-vous des échéances électorales prévues en 2017, suite à la décision prise par sa base en Août dernier".
Parmi les raisons ayant incité sa formation à participer aux prochaines élections, M. Filali a cité la "volonté de contribuer à sortir la scène politique de son blocage actuel , ainsi que de constituer des coalitions politiques au sein des prochaines assemblées élues", en "déplaçant ainsi le dialogue politique vers les espaces officiels", a-t-il précisé.
Par ailleurs, le SG du parti El Islah s’est dit "déçu" par rapport au projet de la Loi de finances 2017 car, a-t-il estimé, "dénué d’une vision économique globale et claire". Il a appelé, à ce propos, le Gouvernement à charger des compétences algériennes de la mise au point d’un plan de sauvetage de l’économie nationale.
Il a également appelé à décharger le ministère de l’Education nationale du dossier de la réforme scolaire, qui doit être confié, selon lui, "à un conseil supérieur du système éducatif".