Les membres de l'Assemblée populaire nationale (APN) ont souligné lundi l'importance de la formation et de la qualification des fonctionnaires des services de l'état civil à travers les communes du pays afin d'éviter les erreurs sur les actes d'état civil.
Le député Salah Eddine Dkhili a appelé lors du débat sur le projet de loi relatif à l'état civil à la nécessité de reconsidérer le travail des préposés à l'état civil dans les communes "en chargeant des fonctionnaires qualifiés de veiller à empêcher les erreurs sur les documents d'état civil et en modernisant ces services en vue de concrétiser l'engagement du Gouvernement concernant le rapprochement de l'Administration du citoyen".
Dans ce cadre, le député Naamane Laouar a soutenu que l'établissement des actes d'état civil par des fonctionnaires recrutés dans le cadre des contrats de pré-emploi sans qualification ni formation "est à l'origine des erreurs qui pénalisent les citoyens dans divers domaines de la vie quotidienne".
Dans le même contexte, le député Mohamed Tayeb Salet s'est félicité du contenu du projet de loi relatif à l'état civil qui répond, a-t-il dit, aux "réformes qu'a connues le secteur de la justice et à la modernisation de l'institution judicaire visant à faciliter la vie quotidienne du citoyen".
Abondant dans le même sens, le député Tahar Habchi a indiqué que ce projet de loi "permettra de promouvoir le service public et de palier les erreurs sur les actes d'état civil".