La représentante de l'UNICEF au Ghana, Susan Namondo Ngongi, a déclaré lundi que la protection des droits de l'enfant est un élément essentiel pour bâtir des sociétés plus fortes et plus stables, alors que les conflits, les crises et la pauvreté écrasante mettent en péril des millions de vies et l'avenir des enfants.
Mme Namondo, a expliqué que le monde avait besoin d'arrêter ces violations en investissant davantage pour atteindre les enfants les plus vulnérables sinon il payerait le prix du ralentissement de la croissance, de l'augmentation des inégalités et de la déstabilisation. Selon l'UNICEF, malgré d'énormes progrès réalisés pour les enfants depuis l'adoption de la Convention relative aux droits de l'enfant en 1989, les droits des millions d'enfants sont violés quotidiennement.
Depuis la ratification par le Ghana de la Convention relative aux droits de l'enfant le 29 janvier 1990, qui établit une norme universelle de base pour une enfance saine, protégée et décente pour chaque être humain, le pays a fait des progrès considérables pour garantir à chaque enfant son droit à l'enfance.
Toutefois, beaucoup reste encore à faire au Ghana car près d'un enfant sur trois vit dans la pauvreté et 1,2 million enfants vivent dans des ménages qui ne sont pas capables de payer la nourriture et d'autres biens et services de base.
A l'échelle mondiale, près de 385 millions d'enfants vivent dans l'extrême pauvreté et plus de 250 millions d'enfants d'âge scolaire ne font pas l'école.
Mme Namondo a noté que chaque enfant a le droit de grandir sainement et fortement, d'être éduqué et protégé, et d'avoir une chance équitable dans la vie.
"Notre engagement envers les droits de l'enfant doit être assorti d'une action pour chaque enfant, en assurant un développement pour le Ghana qui couvre aussi les familles les plus pauvres", a-t-elle ajouté.