Dernier jour de la grève de l'intersyndicale : suivi modeste dans l'éducation et la santé

Publié par DKNews le 23-11-2016, 18h27 | 66

L'appel à la grève lancé par 13 syndicats autonomes de secteurs relevant de la fonction publique, pour les 21, 22 et 23 novembre, afin de réclamer notamment le retrait du projet de loi relatif à la retraite, a enregistré à son 3ème et dernier jour un suivi modeste dans les établissements d'éducation nationale et de santé, a-t-on constaté.

Ainsi, à Alger, lors d'une tournée de l'APS dans des établissements de l'enseignement des cycles primaire, moyen et secondaire, il a été relevé un fonctionnement normal de la scolarité, hormis quelques établissements où le mot d'ordre de grève a été suivi par quelques enseignants à l'instar des personnels enseignants du lycée du grand rocher de Ain Benian, de l'ecole de la cité Celeste de Bouzaréah, du lycée Bejaoui et du CEM Moufdi Zakaria dans la commune d'El Madania et du lycée El Idrissi à Sidi Mhamed.

Dans le secteur de la santé, les praticiens ont exercé normalement au niveau des établissements publics de santé de proximité, à l'instar de ceux de Oued Koreich, El Biar, El Madania alors que les polycliniques de AinNaadja et Krim Belkacem (Alger centre) ont enregistré des débrayages au niveau des services de chirurgie dentaire.

L'intersyndicale avait avancé des taux de 64 % de suivi de l'appel à la grève pour les fonctionnaires des communes, 22% pour les personnels de l'enseignement supérieur, 17 % pour les enseignants et fonctionnaires de la formation proefssionnelle, 12% pour les commerçants, 55 % pour les personnels de la santé, 64,80 % pour tous les crops du secteur de l'education nationale, 60,43% pour les praticiens de la santé publique, 55 % pour la formation professionnelle et 10% pour les personnels de l'electricité et du gaz.

L'intersyndicale regroupant 13 syndicats des secteurs de l'éducation, de la santé et de l'administration publique avait appelé à une grève de trois jours, à partir du 21 novembre pour revendiquer  l'annulation du nouveau projet de loi relatif à la retraite proportionnelle et sans condition d'âge, rappelle-t-on.

Ce mouvement de protestation initié le 17 et 18 octobre a été renouvelé les 24 et 25 du même mois.