Pour lutter contre la sédentarité des salariés, il faudrait installer des bureaux à pédales, selon les résultats d'une étude publiée dans le revue médicale American Journal of Preventive Medicine.
Faire travailler ses méninges et tout en dépensant des calories et en évitant la sédentarité forcée cela sera possible avec un bureau à pédales. Un dispositif qui semble satisfaire les salariés les plus sédentaires. Une solution pour lutter contre l'inactivité dans les bureaux?
La majorité des salariés restent assis tout au long de la journée, or s'ils étaient dotés d'un bureau à pédales, ces employés sédentaires pratiqueraient au fil de la journée une activité physique.
Les chercheurs de l'Université de l'Iowa ont mené une expérience. Ils ont équipé 27 travailleurs sédentaires de bureaux à pédales et ont observé leur comportement pendant 16 semaines. Pendant toute la durée du test, les employés ont été équipés d'un moniteur d'activité lié au dispositif de pédalage qui mesurait le temps d'activité chaque participant. Ils recevaient aussi des conseils par emails les incitant à utiliser leur bureau à pédales.
Les résultats de l'expérience ont montré qu'en moyenne les participants ont pédalé 50 minutes par jour et que 70% d'entre eux ont approuvé ce dispositif et ont voulu adopter ce principe de « bureaux à pédales ». Les conclusions ont aussi dévoilé une meilleure assiduité des salariés à leur poste de travail, et une perte de poids. Une expérience bénéfique pour tous ! Car ces employés ont moins déposé d'arrêt maladie que les autres.
En effet, pour garder la forme et préserver sa santé, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande de faire 10 000 pas par jour. Les bienfaits de l'activité physique sont en effet scientifiquement démontrés. La pratique régulière d'un sport permet de diminuer jusqu'à 39 % le risque de développer un cancer du sein, de 26 % le risque de développer un cancer colorectal, de 25 % le risque d'être victime d'une attaque cérébrale et de 34% le risque de diabète. La sédentarité est aujourd'hui le 4ème facteur de risque de mortalité dans le monde après l'hypertension artérielle, le tabagisme et le diabète.