Kenya : Les prochaines élections générales seront organisées comme prévu

Publié par DK News le 28-11-2016, 15h59 | 30

Le vice-président kényan, William Ruto a assuré, qu'il n'y aura pas de report des prochaines élections générales, prévues le 8 août 2017, malgré le retard accusé dans la nomination de la nouvelle équipe de la Commission électorale indépendante (IEBC).
«La nomination des nouveaux commissaires de l'IEBC n'affectera pas l'organisation des élections générales prévues l'année prochaine dans le pays», a indiqué M. Ruto, cité par des médias.
«Certaines personnes ont réalisé qu'elles ne sont pas prêtes pour les élections de l'année prochaine, elles ont décidé de créer la panique et la confusion chez les Kenyans», a déclaré le vice-président, cité par des médias.

«Nous avons mis en place des mesures appropriées pour garantir que les élections se tiennent le 8 août de l'année prochaine» conformément à la Constitution, a expliqué M. Ruto, appelant les candidats aux prochaines élections générales à des campagnes pacifiques et à s'abstenir de toute pratique et discours à même de diviser les Kényans.
Le bras de fer entre l'opposition et le gouvernement sur la question du départ de la «controversée» IEBC avait bel bien retenu en haleine, des mois durant, l'ensemble des Kényans et les observateurs de la scène politique locale avant que les membres de la commission n’annoncent leur démission, début octobre dernier.

Le président Uhuru Kenyatta avait mis sur pied un comité chargé de la sélection de la nouvelle équipe et le président de cet important organe chargé de la gestion des élections.
Toutefois, ce comité avait annoncé avoir décidé, vendredi, de suspendre «provisoirement» et pour «une durée indéterminée» le processus de sélection du nouveau patron de l'IEBC, alors que cinq personnes avaient été retenues à l'issue de la première phase d’examen des dossiers de candidature pour occuper cet important poste.
D'après la presse locale, le jury avait expliqué cette suspension par le fait qu'il n'a pas reçu suffisamment d'informations de la part de la Commission d'Ethique et Anti-corruption sur «l'aptitude» des cinq candidats présélectionnés.