Projet de loi relatif au trafic routier: les nouvelles mesures visent à assurer la sécurité du citoyen

Publié par DKNEWS le 30-11-2016, 12h03 | 39

Le ministre des Travaux publics et des Transports, Boudjemaa Talai, a affirmé mardi à Alger que le projet de loi relatif à l'organisation du trafic routier soumis au débat au Parlement avait pour objectif d'assurer la sécurité du citoyen et réduire les accidents de la route.

Répondant aux préoccupations des députés à l'Assemblée populaire nationale (APN) lors de l'examen du projet amendant et complétant la loi 01-14, relatif à l'organisation du trafic routier, M. Talai a précisé que cette loi "contribuera au recul du phénomène de terrorisme routier", appelant les autorités concernées et la société civile à contribuer à l'application de ses dispositions sur le terrain".

S'agissant des amendes forfaitaires contenues dans la loi, considérées par certains députés comme "exagérées", le ministre a indiqué que le seuil maximum de ces amendes ne dépasse pas 5000 DA imposées aux infractions de quatrième degré et qui pourraient atteindre 7000 DA en cas de non payement dans les délais fixés".

Le projet de loi sera renforcé par des lois organiques pour faciliter son application sur le terrain, a fait savoir le ministre qui a ajouté que les conditions d'obtention du permis de conduire et la formation des encadreurs des auto-écoles seront révisées pour réduire les accidents de la route causés par l'élément humain.

A une question des députés de l'APN sur la dégradation de l'état des routes, notamment le phénomène des ralentisseurs anarchiques, M. Talaï a  rappelé à cet effet l'instruction interministérielle entre le ministère des Transports et des Travaux publics et celui de l'Intérieur et des Collectivités locales, promulguée en mai dernier, relative à la réhabilitation des ralentisseurs réglementaires et la suppression des ralentisseurs anarchiques, une mission qui a été confiée aux collectivités locales.

Répondant à d'autres questions sur les projets de dédoublement de voies en arrêt dans plusieurs wilayas du pays, les deux ministres ont affirmé que ces projets "ont été gelés en attendant la garantie des moyens nécessaires ou leur révision", ajoutant que le secteur des transports "veille au respect de la législation en vigueur concernant les marchés publics conclus les bureaux d'études et les maîtres d'œuvre".