Travailler davantage pour que le groupe africain «A3» soit plus efficace au Conseil de sécurité (MAE angolais)

Publié par DKNews le 17-12-2016, 18h20 | 33

Le ministre angolais des Affaires étrangères a souligné samedi à Oran la nécessité pour les pays africains membres non permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (A3) d’£uvrer davantage afin que leur apport au sein de cette organisation soit efficace pour défendre les positions et décisions essentielles concernant l’Afrique.

S'exprimant à l'ouverture des travaux du 4ème Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, George Chikoti a estimé que «si l'on cherche à être présents au Conseil de sécurité de l'ONU, il est essentiel pour les pays membres non permanents de mettre à l’avant l'agenda du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA) au sein du Conseil de sécurité onusien».

Le ministre angolais dont le pays est en fin de mandat au Conseil de sécurité de l'ONU, a jugé qu’»il est important de dresser, lors de cette rencontre d'Oran, le bilan de la participation de l'Afrique au Conseil de sécurité de l’ONU en vue de l'améliorer».

«De ce fait, il est nécessaire d’avoir une meilleure coordination entre le Conseil de paix et de sécurité et la représentation de l'UA au sein du Conseil de sécurité et les pays africains membres non permanents au même Conseil pour consolider les positions politique essentielles de l'UA», a-t-il ajouté.

Saluant la méthode de travail engagée sur l'ensemble des questions africaines au sein des Nations unies, le chef de la diplomatie angolaise a indiqué que son pays, en tant que membre non-permanent au Conseil de sécurité mais également représentant de la Conférence internationale de la région des Grands-Lacs, était «naturellement très engagée sur l'agenda de l'UA mais aussi en coordination avec les Nations unies (ONU) dans le cadre de l'accord-cadre, signé en 2013 entre les pays de la région afin d'améliorer les conditions de sécurité dans la République démocratique du Congo (RDC) et les autres pays de la région».

«Cet effort a été important parce qu'il nous a permis d’organiser une série de conférences au sein du continent africain notamment au Rwanda et en RDC, consacrées à l'engagement économique des pays de la région», a-t-il indiqué, citant la dernière rencontre en date tenue le 26 octobre dernier à Luanda (Angola), qui a permis, a-t-il dit, de dégager une position générale sur la situation des conflits dans la région des Grands Lacs.

Le 4ème Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique s’est ouvert samedi à Oran en présence de plusieurs ministres africains des Affaires étrangères et des représentants d'organisations onusiennes et africaines.