Début à Nouakchott de la 13e session du Conseil des ministres maghrébins de l'Enseignement supérieur

Publié par le 21-12-2016, 19h03 | 31

Les travaux de la 13e session du Conseil des ministres maghrébins de l'Education et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ont débuté mercredi à Nouakchott (Mauritanie) avec la participation du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, qui présentera l'expérience algérienne en la matière.

Les ministres maghrébins examineront, lors de cette session, les procès-verbaux des réunions des commissions techniques et des groupes de travail relevant du Conseil des ministres, tenues depuis sa précédente session, et la situation de l'Université maghrébine et de l'Académie maghrébine des sciences.

Les participants se pencheront également sur plusieurs questions éducatives, dont la mise en place du programme d'action du Conseil des ministres pour les années à venir et les moyens de renforcer la coopération avec les organisations et instances régionales et internationales s'intéressant aux domaines de l'éducation, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Dans son allocution devant les participants, M. Hadjar a précisé que la réunion «offrait l'occasion de définir les jalons de la prochaine étape et de s'engager résolument en faveur de l'action maghrébine commune», mettant en avant les «nouvelles perspectives d'échange et de coopération à même d'assurer un haut niveau de cohésion et de complémentarité entre les modèles éducatifs et didactiques maghrébins en vue d'atteindre un enseignement de qualité».

«Les défis de la mondialisation nous imposent plus que jamais d'investir dans l'éducation, l'enseignement, la recherche et l'innovation à travers une formation qualitative des ressources humaines répondant aux normes internationales et la valorisation du capital humain pour assurer la compétitivité de la société maghrébine dans un monde axé sur les ensembles régionaux et lui permettre d'avancer résolument vers une économie nouvelle fondée sur le savoir numérique», a souligné M. Hadjar.

M. Hadjar a évoqué les domaines «prioritaires» exigeant l'innovation notamment la sécurité alimentaire, les énergies renouvelables, l'efficacité énergétique, la sécurité, la cybercriminalité et l'environnement.

Par ailleurs, le ministre mauritanien de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Sidi Ould Salem, a appelé à la mise en place d'un «espace universitaire maghrébin en vue de faciliter le mouvement des chercheurs, enseignants et étudiants et de réaliser l'intégration et la complémentarité entre toutes ses composantes».

Le secrétaire général de l'Union du Maghreb arabe (UMA), Taïeb Baccouche, a, quant à lui, souligné que la tenue de la 13e session «intervient dans une conjoncture difficile exigeant davantage d'efforts pour répondre aux aspirations des générations montantes au Maghreb».

Pour M. Baccouche, «le défi d'un enseignement de qualité au Maghreb demeure difficile à relever en raison du faible niveau de l'enseignement et de la recherche scientifique et de l'innovation». Pour rappel, les travaux du conseil ministériel prendront fin ce soir et seront sanctionnés par des recommandations.