La ministre des Relations avec le parlement, Ghania Eddalia : « Les autorités compétentes comptent ouvrir le dossier de l'UFC en vue de son développement »

Publié par DKNews le 30-12-2016, 18h51 | 59

La ministre des Relations avec le Parlement, Ghania Eddalia a indiqué jeudi à Alger que les autorités compétentes comptaient ouvrir le dossier de l'Université de la formation continue (UFC) en vue «redéfinir ses missions et tracer les perspectives de son développement».

Les «autorités compétentes comptent ouvrir le dossier de l'université de la formation continue en vue de redéfinir ses missions et son mode de fonctionnement à la lumière de l'expérience acquise après plus de 25 ans de sa création», a indiqué Mme Eddalia qui répondait à une question orale d'un membre de l'Assemblée populaire nationale (APN) destinée au Premier ministre, Abdelmalek Sellal et concernant l'avenir scolaire des étudiants de l'Université de la formation continue (UFC).

L'ouverture du dossier de cette institution vise également à «tracer les perspectives de son développement à travers les expériences régionales et internationales réussies dans le domaine de l'enseignement supérieur à distance, l'enseignement électronique et des universités ouvertes».

Par ailleurs, la ministre a rappelé la mission première pour laquelle cette université a été créée, à savoir, la «garantie de la formation continue et l'amélioration du niveau des ressources humaines, outre sa contribution dans la réduction du phénomène de la déperdition scolaire en offrant une seconde chance aux étudiants qui ont échoué à l'examen du baccalauréat».

Dans ce cadre, elle a souligné que le cadre législatif et réglementaire actuel régissant l'organisation et le fonctionnement du secteur de l'enseignement supérieur, notamment la loi no 99-05 du 4 avril 1999 portant loi d'orientation de l'enseignement supérieur amendée et complétée et les textes d'application issues de cette loi, avait conditionné l'accès à l'enseignement et à la formation supérieurs à l'obtention du baccalauréat ou d'un diplôme étranger équivalent.

«Cette condition s'accorde avec les différents systèmes universitaires au niveau international» soulignant que «les étudiants de ces universités ne sont pas des bacheliers et ne peuvent pas , de ce fait, poursuivre leurs études dans d'autres établissements universitaires».