Le CS Constantine a remporté, face à la JS Saoura vendredi (1-0), son premier match en championnat de Ligue 1 algérienne de football depuis le 15 octobre dernier, date coïncidant avec la 7e journée qui avait vu les ''Sanafir'' s'imposer sur le terrain du CR Belouizdad (2-1).
Depuis, le vieux club de la capitale de l'Est algérien ne cessait de manger son pain noir, ce qui lui a valu de chuter en bas du tableau, alors qu'il avait bien entamé la compétition.
Dans la foulée, le CSC a connu une instabilité chronique, aussi bien sur le plan administratif que technique. Le défilé des présidents et des entraîneurs a coûté cher à la formation phare de la ville des Ponts suspendus.
Dos au mur à l'issue de la phase aller que les Constantinois ont terminée comme premiers relégables, l'équipe a enregistré l'arrivée d'un quatrième entraîneur cette saison en la personne d'Abdelkader Amrani.
Ce technicien a connu néanmoins un départ raté lorsque les siens ont laissé des plumes sur le terrain de l'ES Sétif, club duquel il venait de démissionner, pour le compte de la 16e journée du championnat, soit la première de la phase retour (1-0).
Cette défaite n'a fait qu'accroître la pression sur les coéquipiers de Yacine Bezzaz qui ont finalement réussi à s'offrir une "bouffée d'oxygène", affirme Amrani lui-même, en renouant avec la victoire contre la JS Saoura sur la plus petite des marges.
"Pour remporter ce match, j'ai dû secouer mes joueurs à la mi-temps. A l'arrivée, ils ont eu une bonne réaction, même s'ils ont joué avec le feu en reculant derrière après l'ouverture du score. Le plus important est d'avoir engrangé les trois points qui, j'espère, vont libérer mes poulains", a commenté Amrani à la fin de la partie.
Grâce à cette victoire, le CSC quitte provisoirement la zone des relégables pour se hisser à la 11e place avec 17 points de 17 matchs joués, soit une moyenne d'une unité décrochée par rencontre.