Le Président du MAEP, Mustapha Mekideche : « Le processus de revitalisation du MAEP se poursuivra en 2017 »

Publié par DKnews le 28-01-2017, 19h05 | 73

Le processus de revitalisation du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) lancé en 2016 a obtenu des résultats probants et va se poursuivre au cours de l’année 2017, a affirmé hier à Addis Abeba, Mustapha Mekideche, président du Panel des Eminentes personnalités du MAEP.

"Aujourd’hui nous pouvons dire avec certitude que la revitalisation du MAEP est en marche" et le ce mécanisme "a maintenant son statut propre qui l’identifie comme étant une institution spécialisée au sein du système de l’Union africaine", a déclaré M. Mekideche lors des travaux du 26 ème forum des chefs d’Etat et de gouvernement du MAEP.

Il a fait savoir dans ce cadre qu'"un plan stratégique couvrant la période 2016-2020 contenant l’ensemble des actions prioritaires à mettre en £uvre dans le cadre de la redynamisation du MAEP a été également élaboré et validé" par les différents organes de ce mécanisme africain.

Le président du Panel des Eminentes personnalités du MAEP a ajouté que ce processus de revitalisation allait se poursuivre au cours de l’année 2017, en mettant "un accent particulier sur l’amélioration de la méthodologie des institutions du travail du MAEP".

L’amélioration de la méthodologie, a-t-il expliqué, portera également sur "les instruments de suivi des programmes d’actions nationaux produits clés des exercices d’évaluation" car, estime-t-il, "il ne sert à rien d’avoir des rapports excellent s’ils ne sont pas suivi d’une application par les plans nationaux d’action".

Concernant les missions d’évaluation des pays effectuées par le Mécanisme, M. Mekideche a évoqué "un chiffre record atteint en 2016  avec quatre missions d’évaluations menées successivement au Tchad, au Sénégal, au Kenya et au soudan.

"Pour l’année 2017, l’objectif du panel est d’accroître par le nombre de mission d’évaluation à six ou sept y compris les missions d’évaluation de la seconde génération", a-t-il relevé.