Chantiers de Constantine, capitale de la culture arabe : Les compétences locales largement mobilisées

Publié par Dknews le 17-04-2014, 18h42 | 60

Les compétences locales, architectes, ingénieurs et techniciens, sont «largement mobilisées» pour conduire à bien les projets liés à la manifestation «Constantine, capitale 2015 de la culture arabe» a indiqué mardi le wali, Hocine Ouadah.

S’exprimant à l’issue d’une inspection des chantiers ouverts en préparation de ce grand événement culturel, le chef de l’exécutif local, réfutant toute idée de «marginalisation des compétence locales», a précisé que le «suivi des travaux de la plupart des chantiers a été confié à des bureaux d’études locaux».

M. Ouadah a ajouté, dans le même contexte, qu’une «armada» d’architectes et d’ingénieurs relevant de la direction des équipements publics est chargée «d’accompagner et de suivre» les entreprises étrangères engagées, lorsque la nécessité l’imposait, dans quelques-uns parmi ces chantiers. Il a qualifié d’»appréciable» la cadence d’avancement des différents projets.

Le wali s’est rendu, au cours de sa visite d’inspection, sur les chantiers de réalisation de la salle de spectacles de 3 000 places, au palais des expositions, en construction à la cité Zouaghi, au palais de la culture Malek-Haddad en cours de réhabilitation, à la maison de la culture Mohamed-Laïd Al Khalifa ainsi qu’à l’ancien siège de la wilaya converti en Institut de la musique malouf.

Il avait auparavant observé une halte à la basse Souika, dans la vieille ville, pour s’enquérir des travaux de restaurations de la légendaire Dar Daïkha, fille d’Ahmed Bey. En plus de tous ces chantiers ouverts, les préparatifs de la manifestation «Constantine, capitale 2015 de la culture arabe» comprennent également soixante-quinze (75) projets relevant du patrimoine matériel et immatériel, concernés par des opérations de réhabilitation et de mise en valeur, a-t-on noté.

Découverte du plus ancien ancêtre des herbivores, vieux de 300 milllions d'années

Des paléontologues ont mis au jour le plus ancien ancêtre des herbivores, vieux de 300 milllions d'années, qui apporte un éclairage sur l'apparition de ce mode d'alimentation animale déterminant pour l'évolution de l'écosystème terrestre d'aujourd'hui.Le fossile partiel de cet animal, Eocasea martini, qui mesurait moins de 20 centimètres de long, représente «le premier lien entre les carnivores et les herbivores», selon le paléontologue Robert Reisz, professeur à l'Université de Toronto au Canada, principal auteur de cette découverte relatée mercredi dans la revue américaine Plos One.

Le squelette de l'Eocasea, encore carnivore, présentait certaines caractéristiques qui l'apparentaient étroitement à une lignée d'herbivores, précise-t-il, indiquant que seuls une partie du crâne, l'essentiel de la colonne vertébrale, le pelvis et une patte arrière ont été retrouvés dans le Kansas. 
Cet animal qui vivait 80 millions d'années avant l'apparition des dinosaures, faisait partie du groupe des synapsides qui inclut les premiers herbivores terrestres et les grands prédateurs, ancêtres des mammifères modernes. Avant l'émergence des herbivores, peu après l'Eocasea, les animaux terrestres, tous carnivores, se mangeaient entre eux ou consommaient des insectes.

L'apparition des herbivores «a été une révolution de la vie sur la Terre car cela a signifié que les vertébrés ont pu avoir accès directement aux vastes ressources alimentaires offertes par les végétaux», souligne le chercheur.

A leur tour ces herbivores qui se sont multipliés et grossi, sont devenus une source importante de nourriture pour les grands prédateurs, ajoute-t-il. Ainsi l'Eocasea a été le premier animal à amorcer un processus qui a résulté dans l'écosystème terrestre actuel dans lequel il y a un grand nombre d'herbivores assurant l'apport alimentaire d'un nombre de plus en plus faible de grands prédateurs, note le professeur Reisz. Ce phénomène s'est produit ensuite séparément dans d'autres groupes d'animaux au moins à cinq reprises, précise-t-il.