Stress : Les cadres intermédiaires en souffrent plus

Publié par DKnews le 24-02-2017, 17h13 | 37

Les classes sociales intermédiaires souffrent le plus du stress au travail. Cette étude de l’Université de Manchester et de Liverpool sur le singe, permet d’expliquer pourquoi les cadres sont les plus sensibles au conflit social, à la hiérarchie dans le groupe, donc finalement au stress au travail !
 Les scientifiques ont analysé les comportements pendant 600 heures des femelles macaques de Barbarie à Trentham Monkey Forest, dans le Staffordshire.

Les chercheurs surveillaient une seule femelle sur une journée en analysant toutes les situations et les comportements sociaux, menaces, poursuites, gifles, un comportement de soumission, déplacements, cris, grimaces, etc…

Le jour suivant, les scientifiques notaient et analysaient les niveaux d’hormones du stress à partir d’échantillons fécaux de la femelle. A la suite de comportements agressifs, les chercheurs enregistrent le plus haut niveau d'hormones de stress les jours

En revanche, il n’existe aucun lien entre les comportements sociaux positifs ou le toilettage et la baisse des niveaux d’hormones.

Les chercheurs ont constaté un phénomène très surprenant :

Les singes les plus stressés sont ceux qui sont hiérarchiquement au milieu de la société.
En effet, ces singes sont impliqués à la fois dans les disputes « de dessous » et les règlements de compte du « dessus ».

Comme ils sont aussi plus susceptibles d’être rejetés par les singes dominants, ils sont donc obligés de se remettre en question.

Quand est-il du comportement humain ?

«Il est possible d'appliquer ces résultats à d'autres espèces sociales, y compris aux hiérarchies humaines et en milieu professionnel.

Les cadres intermédiaires peuvent avoir des niveaux plus élevés d'hormones de stress par rapport aux dirigeants et par rapport à leurs équipes. Pour progresser, ils devront relever de nouveaux défis, tout en maintenant leur autorité sur leurs collaborateurs" affirment les scientifiques.