L'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) dispense depuis lundi une formation sur la lutte contre la traite humaine au profit de différents corps de forces de l'ordre djiboutiens, à savoir la police, la gendarmerie, les gardes-côtes, et la marine.
Cet atelier qui s'étalera sur trois jours a pour objectif de former ces institutions sur le cadre juridique que Djibouti a adopté depuis l'année dernière pour lutter efficacement contre la traite humaine.
L'OIM compte également intensifier la riposte contre la traite humaine dans le pays en mettant en place plusieurs programmes d'assistance directe aux migrants à travers la sensibilisation des candidats à l'exil et des acteurs institutionnels djiboutiens.
Selon l'organisation, environ 75 à 80% des migrants qui arrivent chaque année au Yémen pour aller dans les pays du golfe arabique passent par Djibouti dans des conditions désastreuses et posent des défis humanitaires pour les autorités et les communautés locales.
En 2015, 4.584 migrants ont reçu l'aide de l'OIM à Djibouti, dont 30% d'enfants. Les enfants migrants non accompagnés qui transitent par Djibouti sont principalement originaires d'Ethiopie et âgés de 12 à 17 ans.
Les enfants migrants non accompagnés bénéficient du Programme d'assistance au retour volontaire (AVR) de l'OIM.