La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit : « La stratégie de lutte contre la violence en milieu scolaire basée sur l'aspect pédagogique et juridique »

Publié par DKnews le 03-03-2017, 17h42 | 51

La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit a indiqué jeudi à Alger que la stratégie de lutte contre la violence en milieu scolaire qui sera présentée par son département mercredi prochain s'articulait sur l'aspect pédagogique et juridique.

Répondant à la question d'un membre du Conseil de la nation concernant la déperdition scolaire, la ministre, qui a estimé que ce problème est intrinsèque à l'élève, a indiqué que les solutions qui seront apportées à la faveur de cette stratégie s'articulaient essentiellement sur les aspects pédagogiques et juridiques outre la mise en place d'un climat favorable à l'élève pour suivre sa scolarité.

Cette stratégie vise «la prise en charge de la violence à l'école (à l'intérieur et à l'extérieur) afin de permettre aux élèves de suivre leur scolarité jusqu'à l'âge de 16 au minimum», ajoute la ministre.

Le programme de lutte contre la déperdition scolaire est fondé sur cinq axes, notamment l'approfondissement des recherches, a affirmé Mme. Benghebrit relevant qu»un groupe de travail mixte (Observatoire national de l'éducation et de la formation, Institut National de recherche en éducation et Direction centrale de l'évaluation et de la prospective) a été chargé d'effectuer d'une recherche de qualité sur le phénomène de déperdition scolaire».

Pour ce qui est du deuxième axe, Mme Benghebrit a expliqué qu'il consiste en la lutte contre le redoublement scolaire notamment à travers la prise en charge des difficultés rencontrées par l'élève, l'organisation d'examens de rattrapage pour les élèves ayant obtenu une moyenne de 9 et  le développement du pré-scolaire et la révision des programmes actuels.

Dans sa stratégie de lutte contre la déperdition scolaire, le ministère de l'Education nationale a axé son effort sur l'amélioration de l'évaluation pédagogique à travers le lancement d'une consultation nationale, le renforcement du volet formation au profit des enseignants en matière pédagogique et l'intensification des activités culturelles.

A une question sur le rôle du lycée des mathématique (Kouba) qui dispenses les mêmes cours suivis dans les autres lycées, la ministre a reconnu l'existence de ce problème indiquant que le but de son département «est d'encourager l'orientation des élèves vers cette filière».

Elle a indiqué à ce propos que son département ministérielle souhaitait donner à ce lycée «un cachet particulier en le dotant d'un programme qui se démarque du programme de la filière mathématique suivi au niveau des autres lycées».

«Nous poursuivrons nos efforts afin d'arriver à un niveau international, à travers l'organisation d'un baccalauréat international de mathématiques et l'ouverture d'une Ecole supérieure de mathématiques au niveau du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique», a-t-elle ajouté.

Elle a rappelé dans ce sens que le lycée des mathématiques a été crée durant l'année scolaire 2012/2013 pour accueillir les élèves ayant obtenu les meilleurs résultats dans cette matière lors de brevet de l'enseignement moyen.