Législatives: le dépôt des dossiers s'est déroulé dans de bonnes conditions

Publié par DKnews le 07-03-2017, 18h02 | 50

L'opération de dépôt des dossiers de candidature en prévision des élections législatives du 4 mai prochain, qui a pris fin dimanche à minuit, s'est déroulée "dans de bonnes conditions" et dans "un climat de collaboration" avec les représentants de la classe politique, ont affirmé lundi deux responsables du ministère de l'intérieur.

L'opération du dépôt de dossiers de candidature, en prévision des prochaines législatives, qui a débuté le 4 février et pris fin dimanche à minuit s'est déroulée dans de bonnes conditions et dans un climat de collaboration avec les représentants de la classe politique", a indiqué l'inspecteur général du ministère de l'intérieur, Abderrahmane Sadni lors d'un point de presse.

Il a expliqué que les 1.088 listes déposées au niveau national dont 65 listes dans les représentations diplomatiques algériennes à l'étranger, représentent des chiffres provisoires en attendant l'examen de leur conformité à la loi électorale, et ce dans un délai de 10 jours suivant la loi.

Dans le même contexte, le directeur général par intérim des libertés et des affaires juridiques au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, Amara Lakhdar a indiqué qu'aucun problème n'avait été enregistré concernant le dépôt des dossiers de candidature tant au niveau des wilayas qu'à l'étranger, ajoutant que le dépôt des dossiers de candidature a donné lieu à la remise de récépissés en présence d'un huissier de justice.

M. Amara a précisé que 2.387 dossiers de candidature avaient été retirés depuis le 4 février et que le nombre de listes déposées au niveau national et dans les représentations diplomatiques algériennes à l'étranger s'élève à 1.088. Il a ajouté que 1.023 listes ont été déposées au niveau national et 65 listes dans les représentations diplomatiques algériennes à l'étranger.

M. Amara a relevé, dans ce sillage, que 796 listes déposées ont été faites au titre de partis et 128 autres au titre d'alliances politiques, précisant que les alliances concernent la fusion MSP - Front du changement, l'alliance dite "Union pour la justice, le développement et l'édification" et Feth qui regroupe cinq formations politiques.

 

Alliances politiques entre responsables des partis

 

Répondant à une question sur les alliances politiques formées en prévision de la prochaine échéance, M. Amara a précisé qu'elles étaient normales puisqu'il s'agit d'alliances nationales (au niveau de chaque wilaya) formées entre responsables des partis.

S'agissant du refus de listes ou de personnes y figurant, le même responsable a fait savoir que le plus important pour le ministère de l'Intérieur est qu'aucun dépôt de liste n'a été refusé.

 

"Nous ne pouvons parler de refus de listes qu'après 10 jours, délais après lequel seront connus les listes et candidats refusés conformément à la loi organique relative aux élections ".

 

M. Amara a indiqué que le parti du Front de Libération nationale (FLN), le Rassemblement national démocratique (RND) et Tajamou Amel El Djazair (TAJ) ont présenté des listes dans 52 circonscriptions électorales contre 49 listes pour l'Alliance de l'Union pour la Justice, le développement et l'édification et 53 listes pour le Front des Forces socialistes (FFS)".

Le parti AHD 54 a présenté, pour sa part, 17 listes contre 16 listes pour le Front des Démocrates indépendants (FDI), 11 pour le parti El Karama, 13 pour le parti du Rassemblement pour la Culture et la démocratie, tandis qu'un parti a préféré se présenter avec 6 listes.

Par ailleurs, il a fait savoir qu'après le révision annuelle des listes effectuée du 1er au 30 octobre dernier et une révision exceptionnelle durant la période du 8 au 22 février,  le corps électoral s'élève à 23.276.550 inscrits, dont 956.534 électeurs pour la communauté nationale établie à l'étranger, soit une augmentation de plus de 193.000 électeurs.

Lors de cette révision, "722771 nouveaux électeurs ont été enregistrés et 528958 autres radiés", a-t-il encore indiqué, soulignant que le corps électoral n'était pas "définitivement arrêté" et il le sera le 19 mars.