Désarmement nucléaire : L’Algérie, désignée membre d'un groupe onusien chargé d’élaborer le projet de traité international

Publié par DKnews le 14-03-2017, 19h19 | 36

L’Algérie a été désignée membre d’un groupe d’experts  onusiens de haut niveau, chargé d’élaborer un projet de traité international,  visant l’interdiction de la production de matières fissiles pour la fabrication  d’armes nucléaires, a-t-on appris hier de la représentation diplomatique  de l'Algérie auprès des Nations unies.

 Le groupe d’experts, établi par la résolution 71/259 de l’Assemblée  générale des Nations unies, est composé de 25 pays, choisis par le secrétaire  général de l’ONU, M. Antonio Guterres, sur la base de l’engagement et de la  contribution de ces pays dans les efforts internationaux visant le désarmement  et la non-prolifération nucléaires.  

Le groupe de haut niveau aura également pour mandat de préparer les  futures négociations internationales sur l’interdiction de la production des  matières fissiles, telles que l’uranium et le plutonium, nécessaires à la fabrication  des armes nucléaires, a-t-on précisé de même source.  

L’Algérie, qui accorde la plus grande importance aux questions du désarmement  et de la non-prolifération, a toujours soutenu les efforts internationaux visant  l’interdiction et l’élimination totale des armes nucléaires, et ce afin de réaliser  l’objectif ultime d’un monde exempt du danger nucléaire. 

A ce titre, la conclusion de ce traité figure parmi les 13 mesures pratiques  en matière de désarmement nucléaire, adoptées l’an 2000, par la Conférence d’examen  du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, qui a été présidée  par l’Algérie.  

L’Algérie a également été à l’origine d’une décision historique (CD/1864),  adoptée par la Conférence du désarmement des Nations unies en 2009, créant un  groupe de travail au sein de cette instance afin de lancer des négociations  sur l’interdiction de la production de matières fissiles pour la fabrication  d’armes nucléaires.  

En outre, la résolution 71/259 a été adoptée en 2016, lors de la présidence  algérienne de la 71e session de la Commission des Nations unies chargée des  questions de désarmement et de sécurité internationale.  

Ainsi, le futur traité constitue une étape concrète dans un processus  continu vers le désarmement nucléaire, et permettra dans le futur de réaliser  plusieurs objectifs importants pour la sécurité internationale, notamment l’arrêt  de la production de nouvelles armes nucléaires, et la limitation du risque que  des matières fissiles tombent entre les mains de groupes terroristes.