France : 8 blessés lors d'une fusillade dans un lycée

Publié par DKnews le 17-03-2017, 15h17 | 32

Huit personnes ont été légèrement blessées, dont trois par des plombs, lors d'une fusillade dans un lycée du sud-est de la France, selon le dernier bilan, a rapporté Pierre-Henry Brandet, le porte-parole du ministère français de l'Intérieur et un seul individu serait l'auteur de l'attaque.

«La fusillade au lycée Tocqueville de Grasse a fait huit blessés légers, dont trois touchées par des plombs», selon le ministère de l'Intérieur.

Un élève de 17 ans a été interpellé en possession d'armes dans le cadre de l'enquête. «L'enquête ouverte après la fusillade à Grasse ne s'oriente pas du tout sur la voie du terrorisme», a déclaré le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Christian Estrosi.

Un précédent bilan de la police faisiat état d'au moins deux blessés. Selon des informations de la chaîne française d'information Franceinfo il se serait introduit dans l'établissement seul, et non accompagné d'un autre individu comme précédemment annoncé.

Selon plusieurs médias français, l'élève était armé d'un fusil, d'un pistolet, d'un revolver et de deux grenades mais il n'est pas encore possible de savoir si les armes étaient toutes opérationnelles.
Le suspect interpellé est un élève de 17 ans de cet établissement scolaire de bonne réputation qui pourrait souffrir de «problèmes psychologiques», selon M. Estrosi.

«Il était armé d'un fusil, de deux armes de poing et de deux grenades», a indiqué une source policière. Le jeune homme paraît avoir agi seul, selon cette source, alors que les enquêteurs avaient initialement émis l'hypothèse d'une seconde personne en fuite.

Pierre-Henry Brandet a indiqué qu'aucune piste n'était exclue pour le moment. Le ministre français de l'Intérieur, Bruno Le Roux, a salué «la grande réactivité des forces de sécurité» et a fait savoir qu'une enquête était en cours pour déterminer si le suspect interpellé est bien l'auteur de l'attaque et s'il a pu bénéficié de complicités.

La France, ciblée par une vague d'attentats terroristes sans précédent en 2015 et 2016, vit toujours sous le régime de l'état d'urgence dans la crainte de nouvelles attaques.