M. Ghouini : Nécessité de donner plus de prérogatives aux Assemblées élues en matière de gestion

Publié par DKnews le 18-03-2017, 17h26 | 51

Le Secrétaire général du mouvement El Islah,Filali Ghouini, a mis l'accent, vendredi à Relizane, sur la nécessité de donner plus de prérogatives aux assemblées élues en matière de gestion.

Au cours d’un séminaire d’encadrement organisé à la Maison de la culture de la ville de Relizane au profit des candidats du parti en lice pour les prochaines élections législatives, M. Ghouini a insisté sur le «rôle important et efficient» des assemblées élues communales ou de wilaya dans la développement et la prise en charge des préoccupations du citoyen.

Il a souligné, à cet effet, l'importance de la prochaine échéance électorale, la qualifiant de «date charnière» délimitant la prochaine étape pour le pays.

Le devoir électoral, a-t-il dit à ce propos, «est la clé de réussite de tout processus politique eu égard à son impact important dans la construction d'institutions fortes qui protégeraient la patrie et les gains du peuple».

A ce propos, M. Ghouini a précisé que le prochain rendez-vous électoral sera une opportunité pour redonner de l’espoir aux Algériens et renforcer les institutions de l’Etat, soulignant, par la même occasion, «que le succès de cette échéance électorale sera une garantie pour le pays».

Il a souligné également la nécessité de convaincre les gens réticents sur l’importance de participer aux prochaines législatives en vue d'élire des personnes crédibles capables d’assurer une meilleure représentativité du peuple et vue de bâtir de fortes institutions.

A l'occasion du 55e anniversaire de la fête de la Victoire coïncidant avec le 19 mars, Filali Ghouini a indiqué «cette date représente une étape de mémoire, mais aussi de renouvellement d’appels à la fidélité aux martyrs et à leurs sacrifices pour sauver leur projet civilisationnel».

Le Mouvement «El lsalah», a-t-il dit à ce propos, réitère la revendication de son groupe parlementaire appelant à l’élaboration d’une loi incriminant le colonialisme, soulignant que sa formation politique «ne cesse d’appeler à l’élaboration de cette loi exigeant, de ce fait, des excuses de la part de la France pour ses crimes odieux».