Mme Valérie Pécresse : «Nous voulons une action ambitieuse de co-développement entre l’Ile-de-France et Alger»

Publié par DKnews le 24-03-2017, 18h08 | 70

La présidente du Conseil régional d’Ile-de-France, Valérie Précresse, a affirmé jeudi à Paris sa volonté d’avoir une action ambitieuse en matière de co-développement avec la wilaya d’Alger.

«Je me réjouis de la rapidité avec laquelle nous aboutissons à la signature de cet accord», a-t-elle dit durant la cérémonie de signature de l’accord de coopération entre le Conseil régional d’Ile-de-France et la wilaya d’Alger, rappelant que les premières discussions, dans ce cadre, ont démarré en octobre dernier.  «Je dois dire qu’il y a de l’efficacité et de l’enthousiasme de part et d’autre. 

Cet accord de coopération qui engage la Région d’Ile-de-France et la wilaya d’Alger est emblématique.

Nous voulons une action ambitieuse en matière de co-développement», a-t-elle souligné, relevant par ailleurs que la première communauté qui vit en Ile-de-France vient d’Algérie ou qui a des origines algériennes.

Pour elle, il était temps pour que l’Ile-de-France s’engage au Maghreb et plus particulièrement avec l’Algérie, expliquant que le Conseil régional qu’elle préside a voulu renforcer des partenariats avec des territoires particulièrement dynamiques sur le plan économique, d’autant, a-t-elle ajouté, que «l’Algérie s’est imposée comme un partenaire clé dans le continent africain».

«Nous souhaitons que notre partenariat s’inscrive vraiment dans la dynamique de la coopération entre la France et l’Algérie, en travaillant ensemble dans le cadre d’un co-développement gagnant-gagnant».
La présidente du Conseil régional d’Ile-de-France a ensuite énuméré les domaines dans lesquels son institution locale souhaite intervenir, dans le cadre du Plan directeur d’architecture et d’urbanisme (PDAU) que la wilaya projette de le concrétiser d’ici à 2030.

«Nous sommes prêts à travailler sur ce plan, a-t-elle dit, citant les autres secteurs comme l’éducation, l’enseignement supérieur, la recherche, l’innovation, le développement durable, l’urbanisme, la gestion des déchets, le tourisme et la culture. 

Pour le secteur du cinéma, elle a exprimé son enthousiasme à l’idée d’organiser avec la wilaya d’Alger un festival du cinéma franco-algérien.  Les pistes sont nombreuses, je suis vraiment confiante dans l’avenir de ce partenariat.  

Nous voulons construite un partenariat sur la base d’actes concrets», a-t-elle conclu.  Pour sa part, le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, qui était accompagné dans sa visite en France de jeunes responsables de startups, a insisté pour que cette coopération et ce partenariat aboutissent dans les meilleurs délais possibles.

«Aujourd’hui, a-t-il dit, nous signons un accord mais ce que je dois dire c’est que nous allons commencer rapidement à être sur le terrain», ajoutant dans le sillage des pistes de partenariat, qu’il adhère pleinement à l’idée d’une coopération entre un lycée francilien et un autre algérois. 

«Il y a beaucoup d’axes de travail pour les deux institutions locales, au niveau notamment des incubateurs.  Nous invitons à cet effet des incubateurs franciliens à une rencontre que nous préparons de 700 jeunes incubateurs à Alger», a-t-il poursuivi, lançant un appel aux hommes d’affaires à participer à cette dynamique de co-développement, notamment pour les secteurs économique et touriste de la wilaya d’Alger.

«Tout le monde sait que nous avons lancé des études pour le transfert du port d’Alger vers une autre région, pour en réaliser une grande marina afin d’encourager le tourisme», a expliquer le wali d’Alger, appelant la Conseil régional d’Ile-de-France à accueillir des jeunes algériens qui sont actuellement en formation pour l’exécution du PDAU afin de se perfectionner.

La formation est un point sur lequel «je dois insister dans le cadre de notre partenariat gagnant-gagnant», a-t-il souligné.