Selon le président de l'UUCA, Nail Al Kabarati : « Le commerce inter-arabe toujours faible »

Publié par DKnews le 27-03-2017, 18h35 | 54

Le commerce inter-arabe représente 10 % seulement du volume de ses transactions commerciales internationales, un taux relativement faible par rapport aux potentialités des pays arabes, a indiqué le président de l'Union des chambres arabes (UCA), Nail Al Kabarati.

Dans une déclaration à l'APS à l'occasion du 28ème Sommet arabe prévu mercredi à Amman, M. Al Kabariti a indiqué que le commerce inter-arabe «est toujours faible en dépit des potentialités humaines et scientifiques que recèle le monde arabe et l'augmentation de ses actifs circulants».

Selon le Conseil de l'union économique arabe et le Fonds monétaire arabe, le commerce inter-arabe ne représente que 10 % du volume du commerce mondiale.

Dans le but de faciliter le commerce inter-arabe, le responsable a mis l'accent sur l'importance de parachever les négociations au sujet de la libéralisation des services entre pays arabes, estimant que cela contribuera à la réalisation de l'intégration économique.

«Le monde arabe possède les fondements essentiels à la réalisation de l'intégration économique et du développement global outre un marché favorisant cette intégration grâce à l'immensité géographique du monde arabe et à sa position géostratégique et géopolitique», a indiqué l'intervenant.

Al Kabariti a proposé nombre de mécanismes pour concrétiser l'intégration économique arabe dont l'utilisation des ressources arabes, la répartition des investissements dans les projets industriels selon les qualités concurrentielles de chaque pays, la création des postes d'emploi en plus de la nécessité d'accroitre le commerce inter-arabe.

M. Al Kabariti a évoqué les entraves auxquelles fait face le développement du commerce inter arabe tels que les taxes et les impôts imposés par certains pays arabes et l'interdiction de commercialiser des produits arabes sur les marchés d'autres pays par crainte de voir leurs marchés inondés.

Il a appelé,dans ce sens, les pays arabes à «respecter pleinement les décisions du conseil économique et sociale relatives à la concrétisation de la grande zone arabe de libre échange».
Il a mis l'accent, dans le même contexte sur «la nécessité» de créer l'union douanière arabe et la mise en £uvre de la coopération inter arabe bilatérale et régionale en matière de reconnaissance mutuelle des certificats de conformité.