Le nouveau président de la Confédération africaine de football (CAF) le Malgache Ahmad Ahmad a affirmé mercredi qu'il était "impossible" pour lui de cumuler trois mandats à la tête de l'instance continentale, dans une interview accordée au site de VOA Afrique (Voice of America).
"Je ne sais même si je ferai un deuxième mandat mais trois mandats c’est impossible, je ne le ferai pas. J’aime ma vie. Je me concentre sur ce mandat et j’essaierai de le faire en respectant mes engagements pour changer les choses dans la gestion du football africain. Mais je serai intransigeant pour réintroduire une limite d’âge", a-t-il indiqué.
Ahmad Ahmad ( 57 ans) avait été élu le 16 mars dernier à la tête de la CAF en obtenant 34 voix contre 20 pour le président sortant Issa Hayatou, en poste depuis 1988.
"J’étais le seul candidat face au candidat sortant. J'avais vu juste, j'avais la bonne analyse. Le football africain a soif de changement. Ceux qui ont cru en moi ont donc eu raison", a-t-il ajouté.
Et d'enchaîner : "Pour respecter l'une de mes promesses de campagne, on va déjà procéder à une modification du budget de la CAF de cette année, lors du congrès de Bahreïn. On va redistribuer 100.000 dollars par fédération sur les ressources allouées par la FIFA."?
Le nouveau président de la CAF s'est réjoui de la dernière décision prise par le Conseil de la fédération internationale (Fifa) d'augmenter les places de l'Afrique au mondial de 5 à 9 à partir de l'édition de 2026.
"Oui, 9 places sont acquises. Mais on peut dire 9,5 places puisqu'un pays africain passera par un barrage face à une autre équipe d'une autre confédération pour obtenir son ticket pour la coupe du monde. C’est une grande évolution", a-t-il expliqué. Pour Ahmad Ahmad, l'Afrique reste capable d'organiser la Coupe du monde après celle de 2010 disputée en Afrique du Sud, appelant à une "une mobilisation" pour parvenir à cet objectif.
Enfin, le premier responsable s'est dit favorable à l'idée d'apporter des changements au calendrier et à la formule de la Coupe d'Afrique des nations (CAN). "Si la majorité est favorable au déplacement du calendrier, au changement de formule ou à l’augmentation du nombre d’équipes, je suis ouvert.
Sur le calendrier, il est vrai que dans certaines parties du continent, notamment dans le Sud comme à Madagascar, vous ne pouvez pas jouer en janvier ou février en raison des pluies torrentielles. Mais dans d’autres parties du continent, ils n’ont pas ce problème. Il faut réfléchir", a-t-il conclu.