Abdelaziz Belaid appelle à voter massivement pour barrer la route à toute manipulation de voix

Publié par DKnews le 09-04-2017, 17h58 | 54

Le président du Front El Moustakbal (FM), Abdelaziz Belaid a appelé dimanche à Alger à une participation massive aux prochaines élections législatives pour barrer la route à "toute manipulation de voix".

Lors d'une conférence de presse animée au premier jour de la campagne électorale en prévision des législatives du 4 mai, M. Belaid a indiqué que "l'abstentionnisme n'est pas dans l'intérêt du peuple", qu'il a appelé à "voter et trancher pour faire obstacle à toute manipulation de voix".

Sous le slogan "Confiance en l'avenir", le Front El Moustakbal œuvre, a-t-il soutenu, à consacrer l'unité du pays, à redonner espoir aux jeunes et à rétablir la confiance aux citoyens, souhaitant des élections intègres et propres.

Il a indiqué que son parti participe à ces élections avec un programme électoral porteur d'une "vision importante et décisive pour l'avenir du pays" car l'Algérie, a-t-il estimé, traverse une conjoncture sensible tant au plan régional que sécuritaire, économique et social qui nourrit des idéologies et des idées intruses", appelant à ne pas y succomber.

Le président du Front El Moustakbal a rappelé que le programme du parti compte plusieurs propositions touchant les principaux secteurs du pays dont la santé, l'éducation, l'agriculture, le tourisme et la réforme de la justice.

Soulignant que sa composante politique s'engage dans les législatives pour la deuxième fois, M.Belaid a affirmé que l'objectif escompté est d'occuper "une place honorable" sur la scène politique et d'impulser une dynamique réelle. Il a appelé, dans ce sens, à éloigner l'administration du champs de compétence de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE).

Concernant le programme de la campagne électorale, M. Belaid a indiqué qu'il effectuera 30 sorties et meetings populaires, outre les activités du bureau national, ajoutant que 11% des candidats du parti ont moins de 30 ans et que la majorité ont un niveau universitaire ou secondaire.

Par ailleurs, il a appelé à "l'ouverture d'un dialogue réel et sincère entre le pouvoir et les principaux partenaires afin de renforcer les institutions de l'Etat, redonner la confiance au citoyen et trouver les solutions adéquates à la crise socio-économique".