Législatives du 4 mai 2017 : Le volet économique et l'importance du rendez-vous soulignés

Publié par DKnews le 11-04-2017, 19h05 | 26

Les leaders des partis politiques ont consacré hier leurs discours et sorties sur le terrain au volet économique et à l'importance du rendez-vous électoral du 4 mai prochain, au 3ème jour de la campagne électorale pour les législatives.

Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique  (RND), Ahmed Ouyahia, qui était dans la wilaya d’El Oued a affirmé que le développement de l’investissement, par la mise en place d’une stratégie globale, permettra de libérer l’économie nationale de sa dépendance aux recettes des hydrocarbures.

A cet effet, il a estimé que l’Etat est appelé, plus que jamais, à assurer un environnement propice aux investisseurs à travers la mise en place de divers mécanismes réglementaires et de gestion.
Par ailleurs, M. Ouyahia a qualifié le RND de «parti novembriste» car, a-t-il expliqué, il s’inspire de la Déclaration du 1er-Novembre 1954, soulignant qu’il ne se départira pas de la triptyque  «unité, stabilité et sécurité du pays».

De son côté, le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati a appelé ses sympathisants à partir de la wilaya de Ain Temouchent à participer en masse au vote du 4 mai prochain afin de «provoquer le changement à travers l’élection de députés réellement représentatifs et enclins des préoccupations du peuple algérien».

Sur un autre registre, les leaders des partis politiques ont exhorté les Algériens à contrecarrer et faire échec aux comploteurs des idées et discours destructeurs en allant voter en masse le 4 mai prochain.

Les leaders des formations constituant l’alliance Nahda-Adala-El Bina ont appelé, dans un meeting conjoint animé à Laghouat lundi soir, à «garder espoir en l’avenir de l’Algérie» et à «éviter tout pessimisme et désespoir», en allant voter massivement le jour du scrutin.

Le président du Front de la justice et du développement (FJD), Abdallah Djaballah, le secrétaire général du Mouvement Nahda, Mohamed Douibi et le président du Mouvement El-Bina, Mustapha Belmehdi ont appelé, tour à tour, à «l’édification d’une institution parlementaire légitime, crédible et forte en mesure d’influer positivement sur l’avenir de l’Algérie afin de barrer la route aux partisans du boycott».

Dans le même sens, le président du Mouvement El Islah, Fillali Ghouini, a estimé à El Bayadh que «la réussite de ce rendez-vous électoral fait partie de la réussite de l’Algérie et constitue une réponse à tous les comploteurs des idées et discours destructeurs».

Il a ainsi prôné un «consensus global» à même, a-t-il dit, d’amener tous les partis à s’assoir autour d’une même table pour débattre de toutes les questions relatives à l'avenir de l'Algérie. M. Ghouini a relevé à ce propos que «l’Algérie doit être construite par tous», estimant que «nul ne peut s’approprier à lui seul la gestion des affaires publiques».

De son côté, le président du Mouvement de la société de la paix (MSP) Abderrazak Makri a indiqué à Illizi que les citoyens devraient se montrer «fiers» de l’institution militaire, qualifiée de «source de stabilité et de sécurité pour le pays».

M. Makri qui a animé un meeting de campagne au nom de l’alliance entre sa formation et le Front du Changement (MSP-FC), a ajouté à ce propos que l’institution militaire et le peuple algérien constituent «un seul corps», précisant que  l’ANP est une «institution populaire à travers laquelle s’exerce le droit électoral, au même titre que les institutions civiles».

Il a en outre fait part de sa «satisfaction» quant aux «larges garanties» concernant le déroulement des législatives dans un cadre empreint de «transparence» et «d’intégrité», exhortant par la même occasion les Algériens à «se mobiliser en force» le jour du scrutin.

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal qui était en visite de travail lundi à Djelfa, s’est également exprimé sur les élections, affirmant que le vote demeure «un droit et un devoir».

«Le vote est à la fois un droit et un devoir. Libre à celui qui veut le négliger, mais qu'il ne nous impose pas son choix en incitant les Algériens à emprunter le chemin de la suspicion et du désespoir», a-t-il lancé lors d'une rencontre avec les représentants de la société civile.

M. Sellal a estimé qu’il était impératif d'«adresser à partir de Djelfa un message de fraternité et d'espoir au peuple algérien et tout particulièrement au moudjahid Abdelaziz Bouteflika, pour souligner l'attachement à l'unité, à la souveraineté, à la sécurité, à la stabilité et à son programme national de relance».