Les partis en lice abordent les défis qui attendent le pays

Publié par DKnews le 16-04-2017, 19h37 | 37

Les partis en lice pour les législatives du 4 mai prochain ont axé leurs discours hier, à l'entame de la deuxième semaine de la campagne électorale, sur la prise en charge des préoccupations des citoyens et les défis auxquels fait face le pays.

Lors d'un meeting à Tissemssilt, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a appelé le peuple à se ranger derrière l'Armée nationales populaire (ANP) et les services de sécurité pour préserver la stabilité du pays.

Il a appelé, dans le même contexte, le peuple à rester attaché aux valeurs de la religion musulmane et à l'unité nationale, rappelant que la Réconciliation nationale, initiée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait «grandement contribué à préserver le pays des menaces extérieures».

M. Ouyahia a indiqué, en outre, que son parti veille, dans le cadre de son programme électoral, à la concrétisation de la décentralisation des Assemblées populaires communales (APC) et des Assemblées populaires de wilayas (APW), et à donner «plus de prérogatives» aux élus locaux.

A Skikda, le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Djamel Ould Abbas, a indiqué que sa formation politique confère, dans son programme électoral, un statut important à la femme à même d'être représentative au sein des instances élues.  Il a exhorté, par la même occasion, les candidats FLN à communiquer davantage et à dialoguer avec les citoyens afin de les convaincre d'aller aux urnes le 4 mai prochain.

Pour sa part, la Secrétaire générale du Parti des Travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a invité depuis Oran, ses militants à mener une campagne électorale «plus offensive pour sanctionner, a-t-elle dit, tous les partis à l'origine de la situation actuelle, celle de la détérioration du pouvoir d'achat et autres mesures antisociales».

«Nous ne disposons pas de moyens des grands partis mais nous mobiliserons tous les moyens possibles pour sensibiliser les citoyens et les convaincre à aller voter par un discours responsables, le dialogue et la démonstration», a-t-elle déclaré, en appelant ses troupes à créer cette dynamique pour la changement des rapports de force et consacrer la démocratie et les libertés.

Le président de l'alliance du Mouvement de Société pour la Paix et le Front du Changement (MSP-FC), Abderrazak Makri, a estimé à partir d'Oran, que le rêve de voir l'Algérie devenir un pays leader dans plusieurs domaines est «réalisable».

«Si les Algériens nous donneraient leurs voix et grâce à notre programme, l'Algérie pourra atteindre l’autosuffisance alimentaire en dix ans», a-t-il promis, ajoutant qu'«en deux décennies, l'Algérie deviendra le premier pays dans le monde arabe et en Afrique, et sera leader dans plusieurs domaines, notamment dans les secteurs industriel, des services et celui des TIC».

Dans un meeting à Ouargla, l'alliance El-Feth a mis en avant l'agriculture comme étant une «alternative stratégique» pour le développement de l'économie nationale, hors hydrocarbures. 

Le secrétaire général du parti national algérien (PNA-membre de l'alliance), Youcef Hamidi, a considéré que l'Agriculture était une «alternative stratégique» pour le développement de l'économie nationale, hors hydrocarbures, mais aussi en tant que «créneau pourvoyeur d'emplois aux jeunes», mettant l'accent sur la nécessité d'élaborer des plans pour le développement de ce secteur, notamment dans les régions du Sud.

Pour sa part, le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a appelé, à Laghouat, les électeurs à choisir les programmes et des candidats aptes à assumer leur responsabilité, affirmant que sa formation politique aspire à édifier une «économie nationale forte à travers, notamment, l'investissement dans les compétences algériennes.

M. Touati s'est interrogé, par ailleurs, sur les bénéficiaire du boycott du prochain scrutin, estimant que les peuples qui cherchent à construire leur destin le font «par l'engagement et non par la démission».
Le parti Tajamoua Amel El Djazair (TAJ) a, quant à lui, s'est focalisé sur la jeunesse, qu'il considère comme une valeur sûre qu'il faut prendre en charge, et une catégorie qui doit avoir sa place dans la prise de décisions.

Le secrétaire général du parti, Amar Ghoul, a assuré à Ghelizane, que TAJ mise beaucoup sur la jeunesse dans l'édification d'une économie forte et la préservation de la stabilité du pays.