
Le Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn, a rejeté jeudi l'idée d’une enquête internationale sur les droits de l’homme, lors des troubles qui ont secoué l’an dernier certaines régions d’Oromia, d’Amhara et des neuf Etats ethniques (SNNPS) de son pays.
Lors d’une conférence de presse, le Premier ministre a déclaré que la Commission éthiopienne des droits de l’homme était capable d’enquêter sur la situation des droits de l’homme. En début de semaine, cette Commission a annoncé que 669 personnes avaient été tuées pendant les troubles qui ont secoué le pays l’année dernière et l’année précédente.
"La Commission éthiopienne des droits de l’homme est bien outillée pour enquêter sur la situation locale des droits de l’homme sans aucune intervention extérieure. Juste parce que nous sommes un pays en voie de développement, de nombreuses organisations ayant un agenda différent tentent de faire pression sur nous pour dépêcher ici un organisme étranger pour faire des investigations", a dit le Premier ministre éthiopien.