Des journées de sensibilisation sur les risques sismiques ont été lancées, dimanche, à Mascara, à l’initiative de la Direction générale de la protection civile (DGPC). Le sous-directeur chargé de la communication à la DGPC, le colonel Farouk Achour a souligné, à l’ouverture de cette manifestation d’une semaine, que cette campagne, organisée au niveau de plusieurs wilayas, vise à sensibiliser les citoyens sur les attitudes à adopter en cas de secousses et le recours à certains moyens pour se protéger des risques induits par les tremblements de terre.
L’orateur a souligné que les études et les analyses de cas effectuées par la DGPC ont montré que dans la plupart des cas, les dégâts humains sont causés par la méconnaissance des comportements à adopter pour ne pas céder à la panique et à la peur.
Le colonel Farouk Achour a rappelé que des sessions de formation sont assurées au niveau des unités de la protection civile au profit des secouristes de proximité bénévoles.
Dans ce contexte, il a cité le chiffre de 103.000 secouristes de proximité dont 1200 de la wilaya de Mascara qui ont suivi des formations pour aider à la prise en charge des victimes des séismes car, ils sont plus proches des citoyens au niveau des quartiers et peuvent intervenir plus rapidement.
De son côté, le wali de Mascara, Salah El Affani, a salué les efforts consentis par la DGPC pour fournir des moyens d’intervention et de sauvetage lors de différents sinistres dont les séismes. Il a félicité ce corps d’intervention et de secours pour ses actions de sensibilisation des citoyens et des associations locales en matière d’intervention en cas de survenue de risques.
Lors du lancement de ces journées de sensibilisation sur les séismes, des informations sur les zones sismiques de la wilaya de Mascara ont été présentées notamment Mohamadia, Sig et El Bordj.
La wilaya de Mascara a enregistré, ces cinq dernières années, quelque 32 secousses. La plus forte s’est produite en mars 2015 au nord de Sig avec une magnitude de 3,7 degrés sur l’échelle de Richter, rappelle-t-on.