Selon le chef de cette mission Isseaka Souna : La mission de l'ONU «n'est pas une opération d'observation électorale au sens classique du terme»

Publié par DKnews le 01-05-2017, 17h52 | 32

La mission des observateurs des Nations unies (ONU), chargée de suivre les élections législatives en Algérie, «n'est pas une opération d'observation électorale au sens classique du terme», mais plutôt un panel d'experts qui suivront le déroulement du scrutin, a déclaré, dimanche à Alger, le chef de cette mission Isseaka Souna.

«Nous avons apporté au nom du secrétaire général un message des Nations Unies à l'Algérie où les élections sont organisées dans les meilleures conditions possibles. Nous voudrions remercier le ministre pour l'invitation qu'il a adressée à l'ONU en vue d'envoyer une mission, qui est un panel d'experts et non pas une opération d'observation électorale au sens classique du terme», a indiqué à la presse, le responsable onusien en marge, d'une audience que lui a accordée le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra.

Le responsable onusien a relevé à travers les explications de M. Lamamra sur l'évolution du processus électoral en Algérie, «une évolution positive depuis les dernières élections».

La mission de l'ONU est en contact avec les autres délégations d'observateurs présentes en Algérie, ainsi qu'avec les structures et institutions chargées du processus électoral en vue d'établir «un rapport circonstancié au secrétaire général des Nations Unies», a-t-il dit.

Selon la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), plus de 300 observateurs internationaux de diverses organisations régionales et internationales sont attendus en Algérie pour les législatives du 4 mai prochain.

Quelque 120 observateurs sont issus de la Ligue arabe, 150 autres éléments de l'Union africaine (UA), une vingtaine de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), outre des observateurs de l'Union européenne (UE) et de l'ONU.